Monday, December 1, 2025

La survie de la France passe par la destruction de l'Angleterre

L'erreur entraîne inévitablement le désastre. La négligence conduit à la défaite. L'usage aboutit naturellement à l'inutilité. Et la conclusion logique d'une longue ascension est une chute brutale. Il est donc tout à fait normal qu'un État ou un empire florissant connaisse la putréfaction et la décomposition à la fin. Pire encore, lorsque les choses sont confuses, des récits trompeurs masquent la vérité et l'on ignore la réalité.


Francophonie et BRICS+ : ces deux cartes montrent comment la France peut remodeler le monde en abandonnant l'Occident anglo-saxon inutile et en menant le mouvement de décolonisation et de désoccidentalisation de tous les Asiatiques, Africains, Latino-Américains et de nombreux Européens.


Sommaire

I. La France, l'Angleterre et le reste du monde

II. L'Union européenne a été prise en otage par l'Angleterre.

III. Le seul ennemi de la France est l'Angleterre

IV. Les fondements d'une nouvelle stratégie mondiale pour la France

1- Ni Est ni Ouest : le monde est un !

2- Ni Nord ni Sud : le monde est un !

3- N'étant pas partie intégrante de la culture et de la civilisation françaises, le soft power ne sert qu'à détruire la France

4- Ni migrants ni réfugiés !

5- Ni islam extrémiste ni islam modéré !

6- Signer un traité de paix avec l'Allemagne

7- Identifier les principaux alliés de la France : l'Allemagne, la Russie, l'Iran, l'Inde et la Chine

8- Redresser l'orientalisme occidental !

9- Éliminer l'hellénisme, qui n'est qu'une manœuvre de division

10- Éradiquer l'erreur du panarabisme

11- Créer de nombreux alliés régionaux majeurs en corrigeant les erreurs du colonialisme français

12- Une communauté internationale laïque ne signifie pas un monde sans foi

 

 

I. La France, l'Angleterre et le reste du monde

Après deux siècles d'essor et de gloire sans précédent, l'Espagne et le Portugal étaient véritablement exsangues. C'était l'époque du Roi Soleil, où la France, les Pays-Bas et l'Angleterre amorçaient leur ascension fulgurante. Il est essentiel de noter que les colonisateurs espagnols et portugais n'ont détruit aucun grand empire historique du prétendu « Monde antique » ; ils se sont affrontés à eux, mais sans résultat décisif. Au contraire, les trois empires maritimes d'Europe occidentale, qui se substituèrent aux puissances maritimes ibériques, héritèrent d'abord des terres nouvellement acquises du « Nouveau Monde », arbitrairement baptisé ainsi, puis tentèrent de détruire, démanteler et occuper les territoires de tous les grands empires du monde antique, à savoir l'Empire ottoman, l'Iran safavide, l'Inde moghole, la Russie des Romanov et la Chine des Qing.

 

Ce qui était impossible sur le plan militaire a été tenté sur les plans culturel, académique, intellectuel, théorique et idéologique, ainsi que gouvernemental et politique :

si les Moghols avaient été remplacés par les Anglais en Asie du Sud;

et si l’Iran Qajar avait été supplanté par les marionnettes occidentales que les orientalistes ont baptisées « Pahlavi »;

et si l’Empire ottoman avait mis 125 ans (1798-1923) à se désintégrer progressivement; …

… la Russie, après 300 ans de division sous les Romanov entre pro-occidentaux et pro-orientaux, fut soviétisée,

et la Chine, après plus de 250 ans de règne intransigeant des Qing, fut ravagée par la révolution Xinhai en 1911 et tomba successivement aux mains de la Société pour la renaissance de la Chine, du Kuomintang, puis des communistes.

 

Accepter la notion occidentale de « nation », toute théorie et idéologie politique qui y est liée, ou encore Marx, Lénine et Staline, relève effectivement de l'occidentalisation.

 

La seule approche sensiblement différente s'avéra être celle initiée par Kemal Atatürk, qui représente une véritable réévaluation locale du progrès occidental dans les domaines de l'éducation, de la recherche, des sciences, des technologies et de la gouvernance, ainsi qu'une position critique et sélective sur les questions insidieusement promues et arbitrairement acceptées en Occident au cours du siècle dernier, engendrant ainsi les troubles et les souffrances que nous constatons partout aujourd'hui. Contrairement à Staline, le fondateur de la République turque n'eut pas besoin de séjourner à Vienne pour rédiger des propositions pertinentes et essentielles pour son parti.

 

Parallèlement, et assez tôt, les États-Unis furent fondés sur une partie des territoires coloniaux anglais d'Amérique du Nord, à une époque où les Français et les Espagnols occupaient encore la plus grande partie du territoire actuel des États-Unis. Mais le nouveau pays s'accompagna d'un nouveau système, ardemment soutenu par de nombreux combattants, militants et intellectuels français de renom ; ce système constituait un véritable défi (non seulement aux empires antiques encore existants, mais aussi) aux empires maritimes émergents de France, des Pays-Bas et d'Angleterre.

 

Pour être cohérent avec l'Histoire, il faut tenir compte du fait que cette rivalité interne, ce conflit, cet antagonisme et cette hostilité ont bel et bien caractérisé le monde occidental au cours des 250 dernières années. Je ne veux pas dire par là que les États-Unis ont déclaré la guerre à l'Europe ; la lutte était bien plus subtile et imperceptible, car les promoteurs de deux conceptions -de vision du monde, de gouvernance, d'organisation sociale, et de spiritualité- diamétralement opposées s'affrontaient par la guerre secrète, l'infiltration, la manipulation et la tromperie, dominant tantôt ici, tantôt accédant au pouvoir là, tout en diffusant constamment ce clivage dans les territoires anciennement colonisés. De fait, les divers masques idéologiques qu'ils arboraient leur permettaient de dissimuler leur identité et, bien souvent, de semer la confusion chez leurs adversaires. En d'autres termes, le colonialisme ouest-européen a engendré une fracture qui s'est propagée (ou reproduite) à travers le monde.

 

Mais les forces invisibles qui ont façonné les États-Unis dans la seconde moitié du XVIIIe siècle et qui ont subi de nombreuses transformations pour répondre aux besoins de la confrontation avec leurs ennemis (occidentaux), existent toujours ; il en va de même pour leurs adversaires. Puisqu'ils utilisent sans cesse divers États, gouvernements, instances internationales, partis et dirigeants politiques, entreprises, théories, idéologies, technologies et – en un mot – tous les moyens possibles dans leur conflit, il faut s'attendre à ce qu'ils emploient des armes plus puissantes dans leur antagonisme permanent. Si un pays dominant, qui fut par le passé le moteur de l'évolution historique, cesse de jouer le rôle qu'il tenait, il sera progressivement marginalisé.

 

 

II. L'Union européenne a été prise en otage par l'Angleterre.

C’est en partie ce qui est arrivé à la France : après avoir été le moteur des développements historiques pendant des siècles, le pays semble aujourd’hui exsangue et superflu. Il en va de même pour l’Angleterre, l’Allemagne, l’Italie, les Pays-Bas et l’Espagne, qui furent les principaux leviers de la puissance mondiale pendant des siècles. Pour que la France puisse se sortir de cette situation, deux conditions préalables sont nécessaires :

 

a- Premièrement, il est essentiel que tous les Français comprennent que lorsque la France atteignit l'apogée de sa puissance sous Louis XIV, l'Union européenne n'existait pas ; lorsque Napoléon débarqua à Aboukir, près d'Alexandrie, il n'y arriva pas en tant que représentant d'un groupe de nations ; et lorsque ses soldats incendièrent Moscou (du 14 au 18 septembre 1812), aucun allié portugais, danois, italien, hongrois, finlandais, allemand ou polonais ne figurait parmi eux.

 

En d'autres termes, la France doit d'abord se libérer du mythe catastrophique de l'Union européenne. Comprenez-moi bien ! Il est clair que, pris comme projets, la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA), puis la Communauté européenne, n'étaient pas mauvaises du tout ; mais tout projet – majeur ou mineur – lancé dans les circonstances les plus favorables peut virer au cauchemar s'il est détourné de façon calamiteuse par un ennemi insidieux, sournois et trompeur. En effet, même le nectar le plus paradisiaque peut se transformer en venin infernal.

 

Deuxièmement, aucun pays n'a survécu, et encore moins excellé, sans avoir préalablement identifié avec précision son véritable ennemi. Faute d'une identification juste et pertinente de leur adversaire caché mais bien réel, des pays ont disparu de la surface de la Terre, ne laissant derrière eux que le souvenir de leur échec fantasmagorique.

 

Par conséquent, tous les Français devront entreprendre un véritable travail d'introspection et de réévaluation de l'histoire de France afin de prendre conscience que :

 

1- Certaines de leurs réussites nationales et coloniales n'étaient pas véritablement authentiques (c'est-à-dire dues au génie français et nécessaires aux intérêts de la France) mais plutôt le fruit du désir, et donc du soutien, d'un ennemi acharné métamorphosé en allié pour telle ou telle occasion.

 

Exemple : le mandat français sur la Syrie et le Liban, compte tenu des termes, des conditions et des circonstances de son élaboration, servait davantage les intérêts anglais que les véritables intérêts français, encore non identifiés (nous y reviendrons plus loin).

 

et

 

2- Le véritable ennemi de la France ne saurait être identifié à l'Allemagne, à l'Autriche-Hongrie, à la Russie, à l'Italie, à l'Espagne, à l'Inde moghole, à l'Empire ottoman ou aux États-Unis ; ces pays n'étaient que des rivaux ou des adversaires occasionnels ou circonstanciels. Chaque fois que la France était en guerre contre l'un des empires, royaumes ou États susmentionnés, c'était soit le fruit d'une machination subtile orchestrée par son véritable ennemi, soit un événement passager servant les intérêts de cet État hostile, si aisément démasqué par le capitaine Nemo, incarnation du génie français imaginé par Jules Verne.

 

 

III. Le seul ennemi de la France est l'Angleterre.

Après tout, aucune des guerres ayant opposé la France à l'un des États mentionnés au paragraphe précédent n'a duré cent ans, mais bien moins. Tout à fait au contraire, la guerre de Cent Ans (1337-1453) opposa Français et Anglais pendant plus d'un siècle. Si les deux royaumes suivirent des trajectoires différentes pendant un certain temps, leur vocation coloniale les mena l'un contre l'autre dans ce que l'on appelle communément la Seconde Guerre de Cent Ans (1689-1815).

 

Au cours des trois derniers siècles, des guerres carnatiques à nos jours, l'Angleterre a poursuivi la même stratégie anti-française et mis en œuvre toutes les tactiques qui en découlent. Les axes fondamentaux du plan directeur mondial de Londres reposent invariablement sur les mesures suivantes :

 

a- En Europe, les Anglais s'efforcèrent sans cesse, par des machinations, d'imposer un équilibre qui empêcherait l'émergence d'une grande puissance continentale. Il va sans dire que leurs pratiques perfides furent principalement mises en œuvre contre la France (1789-1870), l'Allemagne (1870-1945) et la Russie (après 1945). Par exemple, lorsque Napoléon III remporta des succès retentissants pour l'empire colonial français, les Anglais parvinrent à mobiliser les Prussiens, déclenchant la guerre franco-prussienne. Plus tard, des tactiques similaires furent employées contre l'Allemagne impériale (puis nazie), tandis que le mythe du rideau de fer et la soi-disant guerre froide qui s'ensuivit plongèrent la communauté internationale dans une illusion inutile – le tout à cause des mensonges, de l'hypocrisie et de l'inhumanité des Anglais.

 

b- Dans les domaines de la compétition coloniale, les Anglais ont d'abord imité les Français, puis ont tenté d'éroder leur autorité au niveau local afin d'usurper le pouvoir et de supplanter leur ennemi. Cette pratique a fini par engendrer des guerres, comme en Inde, diverses autres formes de conflit (Georges Clemenceau et Lloyd George s'affrontèrent lors de la Conférence de paix de Paris en 1919) ou aboutit à des compromis (comme la crise de Fachoda). Le fait que les deux pays entretenaient des relations régulières et, à un certain moment, une relation amicale (« Entente cordiale ») permit aux Anglais de s'infiltrer progressivement au sein de l'establishment français, de semer imperceptiblement la confusion parmi les principaux décideurs et de les détourner des objectifs qui servaient véritablement les intérêts de la France – au profit de l'Angleterre.

 

Cette situation a gravement nui aux intérêts de la France ; elle a terni son image à l'échelle internationale et l'a entraînée dans un bourbier colonial où Paris a été sans cesse accusée de stratégies, de politiques, de pratiques et de tactiques ayant gravement porté atteinte aux intérêts de nombreuses nations à travers le monde. Pire encore, animée d'un antagonisme, intense et incontrôlé, avec Londres, Paris a livré une interprétation déformée des explorations, découvertes, recherches et études entreprises dans le cadre et en parallèle de l'expansion coloniale. Cette distorsion du passé et du patrimoine de tant de nations ne servait que les intérêts du racisme, du suprémacisme et de l'impérialisme anglo-saxons. Malheureusement, cette situation a transformé la France en une copie du colonialisme anglais et a détruit les relations de Paris avec toutes les nations colonisées, quelle que soit la métropole coloniale, ainsi qu'avec d'autres pays.

 

Malgré la maîtrise d'une part importante de l'Afrique, de l'Indochine et d'un grand nombre d'îles dans tous les océans, et malgré son influence dans de nombreuses régions d'Europe, la France n'a pas réussi (avant et après la Première Guerre mondiale) à empêcher l'instauration d'un ordre international désastreux. Cet ordre, initialement conçu par les Anglais, fut adapté aux intérêts de la City de Londres et structuré de manière à étouffer, à terme, toutes les autres nations, y compris la France. Nous constatons aujourd'hui le caractère désastreux de cet ordre international, et il ne changera pas tant que :

 

- les États-Unis n'auront pas éliminé toutes les ramifications de l'infiltration anglaise, non seulement au sein du prétendu « État profond », c'est-à-dire l'administration, mais aussi au sein de leur système éducatif, universitaire et intellectuel, faisant ainsi du pays une véritable puissance anticoloniale et le réorientant conformément aux principes, aux valeurs et aux objectifs des Pères fondateurs ;

 

et/ou

 

- La France élimine de tous les aspects de la vie sociale et gouvernementale le racisme, le suprémacisme et l'impérialisme anglo-saxons imperceptiblement adoptés, ainsi que le point de vue colonial anglais désastreusement imprégné sur les affaires mondiales, lançant ainsi le premier mouvement intellectuel, socio-gouvernemental de dé-occidentalisation et de décolonisation le plus fervent au monde.

 

Il peut paraître étrange de suggérer à un pays dit « occidental » de mener le processus mondial de décolonisation et de désoccidentalisation, pourtant si nécessaire. Mais en réalité, c'est le seul moyen pour le monde entier d'éviter définitivement la montée d'un anti-occidentalisme (ou sentiment anti-occidental) savamment orchestré, mais totalement contre-productif et extrêmement destructeur. Ce sentiment alimente encore le jeu colonial anglais, car sans éliminer les racines du colonialisme occidental – académique, intellectuel, éducatif, culturel, socio-économique et politique –, il engendre des affrontements stériles, des conflits catastrophiques, des guerres inutiles et un flux incessant de revenus pour les entreprises contrôlées par Wall Street et la City de Londres. Ce flux de revenus, dans un contexte manifestement sans risque, est celui où des imbéciles s'affrontent et où des fous tuent des crétins, ruinant ainsi leurs pays.

 

 

IV. Les fondements d'une nouvelle stratégie mondiale pour la France

Par conséquent, la France doit envisager comment déconstruire efficacement et de manière bénéfique les mythes, les mensonges, les distorsions, la dissimulation de la vérité et les omissions qui ont contribué à façonner l'ordre mondial actuel. Il convient de rappeler que Paris a été contrainte de participer à cette tromperie et à cette duplicité multiformes, agissant ainsi à l'encontre des intérêts français aux niveaux local, régional et international.

 

1- Ni Est ni Ouest : le monde est un !

Toutes les divisions du monde doivent être considérées comme des perceptions erronées ou des sophismes délibérés et, de ce fait, être éliminées. La division Est-Ouest est une aberration catastrophique ; ce qui différenciait l'Europe occidentale du reste du monde ne constitue pas une division entre deux entités inexistantes, à savoir « Est » et « Ouest ». La relecture erronée du passé de l'Europe occidentale, qui a eu lieu dans quelques pays européens (du XIVe au XVIe siècle), était un processus inutile, totalement incompatible avec les aspirations universalistes de nombreux philosophes français du XVIIIe siècle, notamment Voltaire ; or, cette vision universelle du monde avait déjà été attestée dans de nombreuses civilisations et cultures.

 

Par conséquent, au lieu de diviser absurdement le monde en parties qui ne semblent s'opposer que superficiellement, les universitaires et intellectuels français doivent identifier les analogies, les similitudes, les valeurs communes et leurs diverses expressions entre la tradition française et les autres traditions, cultures et civilisations à travers le monde.

 

2- Ni Nord ni Sud : le monde est un !

De même, la division Nord-Sud, vestige calamiteux de la Guerre froide et de l'émergence erronée du concept arbitraire de « Tiers Monde », doit être déclarée dénuée de sens et dangereuse. L'essor socio-économique, technologique et académique des pays comme l'Inde, le Brésil, la Thaïlande, la Malaisie, l'Afrique du Sud et d'autres encore démontre pleinement que des traits plus fondamentaux unissent que ne se divisent les pays géographiquement dispersés des différents continents. Terme totalement péjoratif, l'appellation « Tiers Monde » incarnait en réalité le jeu colonial britannique contre l'humanité entière.

 

En réalité, le terme « Sud global », aujourd'hui largement utilisé, recouvre un ensemble de pays si vaste et diversifié que la France peut assurément y être incluse. Il est d'ailleurs toujours préférable de participer à un groupe auquel on n'appartient pas forcément plutôt que de s'y opposer, au risque de causer des dommages collatéraux préjudiciables et de se prêter au jeu d'un ennemi perfide et malveillant.

 

3- N'étant pas partie intégrante de la culture et de la civilisation françaises, le soft power ne sert qu'à détruire la France.

Traîtreusement promu comme « élément des valeurs européennes modernes » et comme composante de la politique française, le prétendu soft power est une absurdité totalement anhistorique et profondément anti-française. On ne trouve aucune trace de soft power dans la Chanson de Roland, cette notion ridicule n'intéressait personne à l'époque de Jeanne d'Arc, personne ne l'a invoquée comme principe durant la Révolution française, et aucun soldat français à Verdun ne l'a envisagée comme une alternative possible en 1916.

 

En réalité, le soft power est exclusivement utile et insidieusement bénéfique aux puissances dominantes de ce monde, car, en tant que tactique, il condamne leurs adversaires à une inertie perpétuelle et à une immobilité désastreuse, assurant ainsi la prolongation de l'ordre mondial actuel, corrompu et putride, et la décomposition et l'élimination progressives de leurs ennemis. Pour la France, le soft power est l'arrêt de mort par excellence.

 

4- Ni migrants ni réfugiés !

Compte tenu de la situation démographique difficile que connaît la France, il est indéniable que le pays a besoin de main-d'œuvre supplémentaire. Toutefois, ce besoin n'a rien à voir avec l'opération secrète, orchestrée de manière criminelle, qui vise à « envoyer des réfugiés étrangers pour détruire l'Europe ». Les besoins de l'économie française sont totalement différents et n'ont absolument aucun lien avec cette campagne délibérément orchestrée, qui consiste à transporter des dizaines de millions d'Asiatiques et d'Africains sans méfiance vers l'Europe afin d'y semer le trouble. Il est évident qu'établir un lien entre a) le besoin de Paris en main-d'œuvre supplémentaire (plusieurs centaines de milliers, voire millions) et b) l'arrivée injustifiée et non sollicitée de faux réfugiés en Europe relève de la pure paranoïa.

 

Plus précisément, l'équation susmentionnée est un faux dilemme et une aberration machiavélique qui menace l'existence même de la France et de plusieurs autres États occidentaux. Toutefois, puisque cet article se concentre sur les affaires françaises, je passerai sous silence la question des autres États européens. En réalité, seul un imbécile, un criminel pervers ou un diplomate anglais odieux pourrait accepter que, sous prétexte d'un besoin accru de main-d'œuvre, la France soit « obligée » d'accueillir, et encore moins d'intégrer, des millions d'individus incompétents, non qualifiés, voire hostiles. Quoi qu'il en soit, ces nouveaux arrivants ne viennent que parce qu'ils savent qu'ils s'enrichiront de manière immorale, illégale et injustifiée, grâce à l'infiltration désastreuse d'agents anglais perfides, anti-français et anti-européens.

 

Pire encore est le cas des militants pseudo-islamistes, longtemps victimes d'une propagande malfaisante financée par l'Arabie saoudite et le Qatar, d'une intoxication idéologique terroriste des Frères musulmans, d'une éducation totalement déformée, d'un complexe d'infériorité socio-économique démesuré et d'un endoctrinement politique paranoïaque. Ils croient naïvement qu'au moyen de mensonges, de tromperies et d'une haine sournoise, ils « conquerront » et finiront par islamiser l'Occident.

 

L'idée d'islamiser d'autres pays est diabolique, surtout lorsque les pays musulmans sont manifestement les royaumes les plus hostiles à l'islam au monde, infestés de « princes » homosexuels, de « rois » criminels, d'« émirs » corrompus, de « présidents » malfaisants, d'« imams » ignorants et de masses dégradées, obscurantistes et incivilisées. La stratégie ferme de la France, en tant qu'État laïque, doit être l'élimination physique de tout musulman qui entend islamiser le pays, conquérir l'Occident et qui refuse l'exemple et les pratiques laïques de Kemal Atatürk comme seule forme d'islam aux XXe et XXIe siècles.

 

Il va de soi que la Constitution française et l'ensemble de la législation en vigueur doivent être immédiatement réajustées afin de permettre toutes les mesures nécessaires à cet égard. Tous les ghettos existants sur le territoire français doivent être déclarés « Territoire national sous occupation étrangère », envahis militairement, et tous les éléments étrangers exécutés publiquement et sans pitié.

 

En alliance avec d'autres grandes puissances, la France doit prendre des mesures radicales pour renverser brutalement les régimes actuels de Turquie, de Syrie, d'Irak, d'Arabie saoudite, du Qatar, du Koweït, des Émirats arabes unis, d'Iran et d'autres pays, afin de transformer en profondeur la région, déloger les marionnettes du MI6 et du Royaume-Uni et éliminer la menace persistante des militants pseudo-islamistes.

 

Néanmoins, même après l'élimination de cette menace majeure, le besoin de main-d'œuvre supplémentaire persistera et devra être traité de manière efficace et méthodique. C'est pourquoi un gouvernement français entièrement renouvelé devra conclure des accords avec la Chine, l'Inde et d'autres États, et, en s'appuyant sur ces accords bilatéraux, accueillir en France, de la manière la plus systématique, autant de travailleurs étrangers que nécessaire. Les modalités de ces accords devront porter sur les détails du séjour, des communication, du travail et de la rémunération, ainsi que sur la durée des contrats que les entreprises, l'armée ou l'État français proposeront à ces personnes, identifiées et reconnues, qui chercheront à améliorer leur niveau de vie en travaillant en France. 

 

5- Ni islam extrémiste, ni islam modéré !

Un élément important de a) la falsification perfidement orchestrée, systématiquement diffusée et imposée subrepticement – ​​par lestablishment colonial universitaire anglais du passé historique, du patrimoine et des liens entre de nombreuses nations, b) la distorsion de la perception du monde et des capacités de diverses sociétés nomades ou sédentaires, de groupes ethniques et de communautés religieuses à travers le monde, et c) la destruction méthodique des relations entre les Français (et les Européens continentaux en général) et de nombreuses nations d’Asie et d’Afrique, fut la représentation académique, intellectuelle et politique erronée de l’islam. Cette stratégie maléfique a engendré une double confusion, d’abord parmi les musulmans, puis parmi les non-musulmans.

 

Cette stratégie monstrueusement inhumaine a subtilement exploité le déclin spirituel, intellectuel, académique, éducatif, économique et gouvernemental du monde islamique afin de générer…

 

a- Chez les musulmans :

1- une position anti-occidentale intransigeante, au lieu d’une autocritique; 

 

2- Une hostilité superficielle envers les colonisaux – au lieu d'une redécouverte constructive et d'une réévaluation pertinente de leur propre passé glorieux et de leur patrimoine exceptionnel ; et

 

3- Un radicalisme inutile (théologico-idéologique et politique) fondé sur une incompréhension totale et une ignorance absolue de leur propre héritage majestueux  – au lieu d'une compréhension approfondie et d'un rejet de leurs propres idées fausses, erreurs et négligences (formées pendant et à cause de la décadence qui dura quatre siècles).

 

b- Chez les non-musulmans :

1- Une identification odieuse de l'islam avec les conditions quasi barbares d'ignorance qui caractérisaient le musulman moyen de l'époque de la décadence (jusqu'à nos jours) et avec la haine anti-occidentale légitimement engendrée par les élites défaillantes (ottomanes, safavides-afsharites-qajares et mogholes) en raison de leur manque d'autocritique, de redécouverte et de réhabilitation – au lieu d'une exploration sincère, bienveillante et digne de confiance de la littérature, de la sagesse, des sciences et de la spiritualité islamiques négligées et/ou oubliées ;

 

2- la répétition calamiteuse de la rhétorique cléricale, médiévale et anti-islamique d'une interprétation délibérément erronée de l'islam – au lieu d'une analyse perspicace des sources islamiques et d'une attitude compatissante envers les musulmans des XVIIIe, XIXe et XXe siècles, ce qui impliquerait une aide franco-occidentale déterminée et résolue (aux musulmans) dans la redécouverte de l'âge d'or de la civilisation islamique et la récupération de leur propre identité, caractère et manière islamiques et non occidentales ; et

 

3- La représentation mensongère et pernicieuse de l'islam comme la religion d'Abou Bakr, d'Omar ibn al-Khattab, d'Othman ibn Afaan, d'Amr ibn al-As et de nombreux autres guerriers, de faux musulmans dont les actes désastreux (qui ne sauraient que conduire et) qui ont en réalité conduit à l'établissement du califat pseudo-islamique de la dynastie omeyyade – au lieu de la véritable religion d'Ali, héritier désigné, représentant et successeur du prophète Mahomet, qui n'a pas participé aux conquêtes hérétiques et pseudo-islamiques (qui n'ont jamais été exigées ni par Allah ni par son dernier messager), et qui n'a jamais lancé d'attaque ni d'invasion d'un autre pays pendant son calife de Médine.

 

Par cette stratégie malveillante, les musulmans furent délibérément et odieusement plongés dans les ténèbres au lieu d'être guidés vers la lumière de leur propre culture, religion et civilisation. Quant aux non-musulmans, ils furent contraints d'accepter le venin anti-islamique des fanatiques évangéliques anglo-saxons ou des extrémistes pseudo-chrétiens pro-sionistes, et de combattre des ennemis fictifs, tels que Don Quichotte, car les musulmans d'aujourd'hui ne représentent plus le véritable islam, mais sa forme la plus décadente.

 

Engloutissant deux (2) milliards de musulmans dans de faux dilemmes intellectuels, académiques, éducatifs et culturels, une pauvreté abjecte et des schémas trompeurs de dépendance coloniale, tels furent les moyens par lesquels l'Angleterre a volé le reste du monde, accumulé des trésors illégaux et inadmissibles, et n'a cessé d'apporter des guerres, des massacres, des ruines et des génocides à des gouvernements, des peuples et des pays crédules, inoffensifs, et sans méfiance.

 

Outre les manœuvres de division mentionnées précédemment, la stratégie pernicieuse opposant « musulmans radicaux et modérés » a été lancée durant les deux dernières décennies du XXe siècle afin de semer la confusion dans le monde islamique et ailleurs quant aux intentions, aux objectifs, aux projets et aux modes de vie de deux groupes qui, en réalité, n'existent pas et n'ont jamais existé, mais se résument malheureusement à de pitoyables automates créés de toutes pièces dans le seul but de les exterminer.

 

À cette fin, les coloniaux anglais (invariablement originaires d'Angleterre, des États-Unis, du Canada ou d'Australie), agissant au niveau local, ont fabriqué de toutes pièces divers cercles académiques, intellectuels, économiques et politiques d'élites indigènes qu'ils ont arbitrairement qualifiées de « modérées » et « radicales », les présentant au reste du monde comme étant prétendument authentiques, alors qu'elles ne le sont pas (et ne l'ont jamais été).

 

Ce que l'on appelle « l'islam modéré » est en réalité composé d'élites formées et affinées selon différents modèles occidentaux (anglais, américain, français et italien), qui retournent dans leurs pays respectifs, occupent des postes importants dans les secteurs public et privé, défendent les intérêts du pays étranger où elles ont étudié (sauf si elles ont été achetées par un État rival), et amassent une fortune. Ces gens –là fondent une famille afin de perpétuer la dépendance et la docilité de leur pays envers la métropole coloniale. Ce faisant, ces musulmans, qui ont parfois même suivi des cours de théologie islamique dans leur jeunesse, ne sont que nominalement adeptes de l'islam, mais essentiellement des esclaves de l'Occident colonial, principalement anglo-saxon. En fait, ce sont des agnostiques ou des athées, enclins au rationalisme politique et à l'utilitarisme au point de « justifier » les crimes les plus abominables et de les présenter comme « corrects », « décents » et « acceptables » selon leurs « principes islamiques ». Entièrement matérialistes, d'un consumérisme pathétique et d'un capitalisme idiot, ces élites désastreuses ne sont qu'une armée d'automates, pions des cliques anglo-saxonnes qui contrôlent le monde et entraînent la communauté internationale vers un désastre nucléaire.

 

Ce qu'on appelle « l'islam radical » est une armée d'ignorants radicalisés les uns après les autres, imprégnés de la stupidité crasse qui prétend qu'« il suffit de lire le Coran et les hadiths pour connaître l'islam ». Vous comprenez donc que lorsque 1400 ans d'histoire (celle d'une multitude de nations, de cultures et de civilisations aux perceptions et interprétations très diverses de l'islam, de leurs littératures, philosophies, sciences et écoles spirituelles) sont réduits à quelques centaines (voire quelques milliers) de pages, l'ignorance qui en découle, la haine du vrai savoir et de la sagesse traditionnelle, la grossièreté d'esprit et la vulgarité sentimentale mènent au fanatisme idéologique le plus extrême (qui n'a rien à voir avec la religion) et permettent aux pires ennemis de l'islam de manipuler ces faux croyants.

 

Cette seconde armée d'automates inutiles, persuadés de tout savoir (alors qu'ils n'en savent rien) et convaincus d'accéder au Paradis en tuant des humains, est une véritable bombe à retardement entre les mains des services secrets anglais, américains et israéliens. En réalité, la justesse de mon analyse se comprend aisément lorsqu'on constate que ces fanatiques n'ont jamais cherché à exterminer, comme ils auraient dû le faire s'ils avaient été de véritables musulmans, tous ces « rois », « présidents », « émirs », dirigeants, généraux, ministres, hommes d'affaires, universitaires, muftis, imams et autres chefs locaux qui œuvrent sciemment pour les intérêts mortellement anti-islamiques de Wall Street et de la City de Londres.

 

Pourtant, ces deux « groupes » partagent une même origine : le même enseignement, la même prédication, le même sermon et la même interprétation – totalement erronée – de l’histoire, de la culture, de la civilisation et de la religion islamiques. Cette interprétation n’est :

– ni la doctrine traditionnelle ottomane, safavide, moghole, etc. ;

– ni  un réajustement de ces doctrines dans le cadre d'une réévaluation de leur compréhension de l’islam en tant que phénomène spirituel et historique (impliquant ostensiblement une autocritique) ; mais

- un nouveau système (fondé sur une idéologie occidentale) de voir la théologie islamique (et, à travers cette distorsion, la religion islamique elle-même) d'une manière prétendument actualisée et politiquement affirmée; ce système fut intentionnellement, méticuleusement et imperceptiblement mis en place par les orientalistes occidentaux du XIXe siècle afin d'engloutir durablement toutes les sociétés musulmanes dans un marécage pernicieux de dépendance mentale, intellectuelle et éducative envers l'Occident, et de les plonger dans un conflit interne infernal autour d'une modernité perçue à tort et d'une tradition mal comprise.

 

C’est pourquoi il paraît aberrant à beaucoup  de gens en Occident que des élites pro-occidentales et des militants anti-occidentaux puissent coexister dans les mêmes pays musulmans, comme l’Algérie, l’Égypte, la Jordanie, le Pakistan, etc. En réalité, les prétendus « modérés » et les « radicaux » pseudo-islamistes sont les deux faces d’une même pièce, car ils découlent d’une même interprétation – terriblement erronée – de l’héritage islamique et de la modernité.

 

Pourtant, les besoins véritables et authentiques de tous les musulmans – et de tous les adeptes des autres religions dans ces régions – n'ont rien à voir avec des choix pro-occidentaux superficiels ni avec des positions anti-occidentales irréfléchies.

 

En réalité, la désoccidentalisation et la décolonisation exigent et imposent une recherche, qui doit être menée avec ingéniosité, sur l'identité intellectuelle, académique, éducative et scientifique, ainsi que de l'intégrité culturelle et spirituelle, propres aux contextes local et régional de l'islam. Les musulmans d'aujourd'hui non seulement n'ont pas compris que cette entreprise colossale est leur priorité absolue, mais ils ont aussi fait preuve de la naïveté de croire qu'ils pouvaient survivre sans elle.

 

Mais si l'on avait, par hypothèse, fait intervenir dans ce débat trois érudits du XVIIe siècle issus des empires ottoman, safavide et moghol, ils auraient sans doute rejeté avec une inquiétante assurance les muftis, cheikhs, oulémas et adeptes, qu'ils soient « modérés » ou « radicaux ».

 

J'ai particulièrement développé ce sujet car il constitue en soi une question très grave. Il est primordial de l'examiner, même si on le considère :

- indépendamment des graves troubles que l'arrivée de nombreux migrants illégaux a causés à la France et aux autres pays d'Europe occidentale ;

- indépendamment de la question préoccupante de la présence de musulmans sur le territoire français ; et

- indépendamment du problème inévitable engendré par la colonisation française de nombreux pays musulmans par le passé.

 

Le plan anglo-saxon prévoyant un affrontement frontal et définitif entre le monde islamique d'une part, et l'État sioniste d'Israël et ses alliés occidentaux d'autre part, doit être déjoué et annulé. Non seulement il faut contraindre le complexe militaro-industriel à vendre moins d'armes et de systèmes d'armement – ​​et donc à voir ses revenus fortement réduits , mais il faut aussi que toutes les nations vivent en paix et en concorde les unes avec les autres, en écartant une fois pour toutes l'éventualité de guerres de religion.

 

À cet égard, la France devrait inscrire sa stratégie vis-à-vis du monde islamique dans la lignée de l'approche initiée il y a plus d'un siècle par Kemal Atatürk (notamment le Nutuk, ce célèbre discours de 36 heures prononcé du 15 au 20 octobre 1927 à la Grande Assemblée nationale de Turquie à Ankara). En outre, Paris devrait utiliser vigoureusement, tant au niveau national qu'international, et de tirer pleinement parti de la réévaluation académique et théorique, de l'approche interdisciplinaire et des conclusions novatrices concernant les sources historiques de l'histoire islamique ancienne, à savoir une œuvre majeure préparée et formulée avec minutie par les nombreux érudits qui ont contribué au volumineux « Coran des historiens ». En réalité, cette publication doit servir de base à la réfutation irrévocable et indispensable de l'erreur diabolique et perfide que le pseudo-historien « professeur » Samuel Huntington a lamentablement inventée au sujet du prétendu « choc des civilisations ».

 

6- Signer un traité de paix avec l'Allemagne

Rejetant les projets susmentionnés, la France doit entreprendre un nouvel effort majeur pour remodeler l'Europe et le monde sur une base non coloniale, fraternelle et égalitaire, totalement exempte de la moindre trace, imprégnation, distorsion de la vérité ou partialité anglo-saxonne. Le premier axe de la nouvelle politique étrangère française doit se tourner vers l'Allemagne. Il était relativement aisé pour nombre de présidents et de gouvernements français des IVe et Ve Républiques de ne pas signer de traité d'après-guerre avec l'Allemagne ; mais ce fut une catastrophe pour Paris, car cela alimentait le même plan anglo-saxon désastreux visant à perpétuer une situation où l'Allemagne agissait, de fait, comme un État fantôme. Pour bien comprendre la réalité, il faut d'abord considérer la Première Guerre mondiale, la Seconde Guerre mondiale, la Guerre froide et la période d'épreuve après 1991 (non pas comme des événements indépendants et successifs, mais simplement) comme les étapes du Grand Jeu (lancé au XIXe siècle par l'Angleterre coloniale). Ce jeu constitue une offensive catastrophique contre le cœur de l'histoire mondiale, c'est-à-dire l'Asie, menaçant d'extermination non seulement l'humanité, mais aussi la nature elle-même.

 

La France doit donc prendre en considération le fait que, concernant son principal voisin oriental, Bonn, Berlin-Est et Berlin n'ont pas été – dans le contexte de l'après-Seconde Guerre mondiale – les capitales d'une nation souveraine, et que tous les hommes politiques et d'État allemands après 1945 ont été des marionnettes des « alliés » qui ont déclaré la guerre à l'Allemagne, un pays qui est resté ininterrompu en état de guerre avec pas moins de 50 États depuis la fin théorique de ce théâtre qu'était la Seconde Guerre mondiale.

 

Une condition tragi-comique de fonctionnalité, à la fois totalement mélodramatique et profondément prétentieuse, mais absolument inutile, caractérise certaines organisations comme l'OSCE et la Cour internationale de Justice de La Haye. Ces dernières produisent sans cesse des tonnes de mensonges, d'absurdités et de suppositions grotesques. Toute cette bureaucratie grotesque ne sert qu'un seul but : camoufler la vérité sur le processus historique du Grand Jeu, désorienter frauduleusement toutes les nations du monde et faire perdre leur temps aux grandes puissances jusqu'à ce que la destruction nucléaire finale s'abatte sur elles, tôt ou tard, sans qu'elles s'y attendent.

 

Paris n'a ni le temps ni le luxe de poursuivre sa politique actuelle, car le plan prévoit que la France se désagrège et s'effondre avant l'Allemagne. Le déclin progressif et la décomposition manifestement imminente du monde occidental ne sauraient justifier l'hypothèse, illusoire, que le pays puisse se redresser seul. Pour que la France soit sauvée, Berlin doit devenir un État pleinement autonome, indépendant et souverain, libre de toute armée étrangère, de toute base militaire de l'OTAN et de tous éléments traîtres ou hostiles qui, en se faisant passer pour des hommes politiques, des hommes d'État, des hommes d'affaires et des universitaires allemands, œuvrent sans relâche à la destruction de la nation allemande.

 

Pour élaborer une stratégie totalement inédite et une action radicale et fructueuse à l'égard de l'Allemagne, un établissement parisien d'avant-garde, œuvrant pour le salut national, doit se fonder exclusivement sur les faits suivants :

 

1- L'Allemagne n'est rien d'autre qu'une zone d'occupation des Alliés ou, si vous préférez, une entreprise anglo-américaine nommée Deutschland GmbH ;

2- Aucun traité ni accord n'ayant été signé depuis 1945, l'Allemagne est en état de guerre avec les 50 États alliés, menés (et trompés) par le Royaume-Uni et les États-Unis ; et surtout

3- Bien avant que la France ne déclare la guerre à l'Allemagne le 3 septembre 1939, plus de six ans avant le lancement officiel de ce spectacle inhumain qu'est la Seconde Guerre mondiale, une autre entité a publiquement déclaré la guerre à Berlin à trois reprises :

 

— Le 1er février 1933 : l’odieux gangster colonial Henry Morgenthau ;

— Le 24 mars 1933 : « Judea » (un terme qui n’a rien à voir avec la communauté juive de l’époque -ni celle d'aujourd'hui-, mais qui désigne une bande de fraudeurs financiers et de criminels coloniaux qui, bien qu’usurpant l’identité de Juifs, les haïssent, tout comme tous les autres), comme l’affirme solennellement le journal anglais « Daily Express » (« Judea déclare la guerre à l’Allemagne ») ; et

— Le 7 août 1933 : Samuel Untermeyer, agent de la Fédération économique juive mondiale et autre représentant de l'organisation antijuive « Judée ».

 

Faisant fi du chaos actuel, qui est effrontément présenté comme « droit international » par les cruels gangsters qui mènent la destruction systématique de l'humanité, et le démantelant efficacement, la France doit agir immédiatement, avec une rapidité fulgurante, surpassant Napoléon en exploits, et ainsi apporter une aide décisive à la nation allemande, en envoyant les forces nécessaires pour renverser définitivement le régime honteux d'après-guerre, qui soumet l'Allemagne à ces paranoïaques inhumains.

 

Après avoir instauré un nouvel État libre en France, et avant de crier haut et fort « Vive le Québec libre ! », les Français doivent entrer en Allemagne dans un esprit de fraternité, de coopération, de concorde et de détermination pour aider leurs frères allemands à mettre immédiatement fin à toute présence de l'OTAN, des États-Unis, du Royaume-Uni et de toute autre puissance étrangère sur le sol allemand. Aucune ambassade ni délégation anglo-saxonne ne doit subsister en Allemagne !

 

7- Identifier les principaux alliés de la France : Allemagne, Russie, Iran, Inde et Chine.

L’établissement d’un tandem franco-allemand permettra à Paris de réintégrer l’Europe à l’Asie. À cet égard, il est essentiel de comprendre que les distorsions anglo-saxonnes en matière de géopolitique et de géostratégie sont dénuées de fondement scientifique et n’ont été inventées que pour tromper ceux qui y prêtaient attention. Malgré ses succès outre-mer, qu’il convient de préserver, la France doit fondamentalement inscrire sa stratégie dans l’unité, l’indivisibilité et la cohésion du continent afro-asiatique, dont l’Europe n’est qu’une péninsule. La France est par définition un empire continental, et c’est ainsi que Napoléon envisageait la mission historique du pays. La raison en est simple : les empires maritimes n’ont jamais existé ; lorsqu’ils sont apparus, ils étaient voués à disparaître ; et leur essor, s’il perdure, est prédestiné à mener inévitablement à la destruction de l’humanité.

 

Par conséquent, le bien-être durable, la fraternité inaliénable, l'intégration permanente, la continuité solide et la synergie efficace de toutes les nations véritables, des groupes ethnolinguistiques, des peuples et des communautés doivent constituer la préoccupation majeure de la stratégie mondiale de la France. Une évaluation fidèle de la réalité géographique et historique est le seul moyen pour les grandes puissances continentales de garantir la concorde et la coopération. Les divisions entre États continentaux, engendrées par des insulaires étrangers et des puissances maritimes odieuses, doivent être résolues avec rigueur, voire abolies par la force ; en effet, il ne saurait y avoir d'hostilité entre un État côtier et ses voisins continentaux. La perversité de la stratégie « l'ennemi de mon ennemi est mon ami » doit être définitivement rejetée, éradiquée et proscrite dans le monde entier.

 

L'alliance franco-allemande avec la Russie constituera le fondement de la nouvelle Alliance continentale et de l'Union euro-asiatique, première étape indispensable vers la création d'une nouvelle instance internationale suprême. Cette dernière mettra fin à la poursuite délibérée et pernicieuse du Grand Jeu anglo-saxon après 1945, sous divers prétextes (« Guerre froide » et « Nouvel Ordre Mondial »), et favorisera l'émergence d'une communauté mondiale décolonisée et désoccidentalisée, où la Justice s'alliera au Savoir, la Vérité à la Tempérance, et la Fraternité à la Concorde.

 

La dissociation complète de chaque État de l'establishment religieux local, la fin de tous les sectarismes religieux, raciaux, idéologiques et politiques, et le rejet massif du concept fallacieux de multi-alignement permettront à Paris, Berlin, Moscou, New Delhi et Pékin de lancer cette nouvelle instance internationale, inaugurant ainsi une ère nouvelle, totalement affranchie des développements, circonstances, erreurs, projets, guerres, catastrophes et ruines du passé. L'intégration socio-économique, gouvernementale et organisationnelle du Nouveau Contrat Mondial devra s'étendre aux sphères intellectuelle, culturelle, universitaire, éducative, scientifique et technologique, mettant ainsi un terme définitif aux rivalités stériles et aux antagonismes catastrophiques en matière d'énergie, de ressources, de finance, d'économie, de course aux armements et d'avance technologique.

 

Les conflits et différends, tels que ceux entre la Russie et l'Ukraine, l'Inde et le Pakistan, la Chine et le Japon, l'Iran et Israël, etc., devront être résolus en excluant tout facteur extérieur avec la fermeté et la constance nécessaires. Il est impératif de révéler et de dénoncer que tous ces événements destructeurs et ces conditions contre-productives n'ont été engendrés que par l'ingérence de forces périphériques, notamment le Royaume-Uni et les États-Unis. Leur exclusion totale du continent afro-asiatique sera une condition sine qua non à la mise en œuvre réussie du Nouveau Contrat Mondial qui remplacera la Charte des Nations Unies, inefficace et dénuée de sens. De fait, une nouvelle organisation et un nouveau texte fondateur étaient déjà nécessaires lorsque l'alliance inhumaine et malfaisante des « volontaires », à savoir la coalition menée par les États-Unis, a envahi l'Irak. Lorsqu'un organisme international est incapable de protéger ses États membres, il cesse d'exister ; et plus tôt il disparaîtra, mieux ce sera.

 

8- Redressons l'orientalisme occidental !

Vladimir Lénine disait que « Marx a renversé la dialectique de Hegel » ; aujourd'hui, l'élite intellectuelle française devra « renverser l'orientalisme ». En effet, malgré le travail pionnier, exploratoire et d'investigation des érudits, déchiffreurs et universitaires français des XVIIIe et XIXe siècles, les disciplines orientalistes, qui offrirent un accès à des sources originales, contemporaines aux évènements et accréditées, documentant les plus grands moments de l'Antiquité et les trésors inégalés de la spiritualité et de l'intellect humains, ont été progressivement accaparées par le monde universitaire anglo-saxon défaillant, délibérément déformées et absurdement adaptées aux besoins coloniaux anglo-américains et à ses prérogatives cachées.

 

Au lieu de considérer les documents nouvellement exhumés et déchiffrés comme un patrimoine commun de l'humanité et d'agir en conséquence, les orientalistes anglais ont cherché à réajuster vicieusement (voire à dénaturer, si vous préférez) les vestiges matériels, à les déformer monstrueusement selon leurs idées racistes, suprématistes et colonialistes, ainsi que leurs théories fallacieuses, et – pire encore – à tenir à l'écart les véritables héritiers autochtones des civilisations anciennes, en leur faisant comprendre très peu – voire pas du tout – les implications bouleversantes de ces découvertes quant à la réécriture impérative de l'histoire mondiale.

 

Il en résulta un monstre colonial colossal, ou, si l'on préfère, un orientalisme contrefait, à l'opposé même des grands explorateurs, voyageurs, érudits, déchiffreurs et auteurs des premiers temps du monde. Ce système rigide, morbide et sinistre s'opposait frontalement à leur conception du monde, à leur intégrité morale et à leur rigueur intellectuelle. Contrairement à leurs aspirations humanistes de partager activement leurs découvertes, leur sagesse nouvellement acquise et leur compréhension perspicace du passé aux niveaux local, régional et international, les disciplines scientifiques, instituées suite aux fouilles, au déchiffrement et à l'accès que nous avons obtenus à des textes authentiques datant d'avant 2700, 3400 voire 4500 ans, ont été progressivement traitées et abordées d'une manière profondément anti-académique, conventionnelle et restrictive.

 

Pire encore, une approche de plus en plus conservatrice et une réaction inappropriée face au flot de documents nouveaux et originaux qui commençaient à être mis au jour ont engendré des concepts racistes et des théories absurdement antihumanistes. Ces schémas pseudo-intellectuels, sans aucun lien avec le génie français, furent inventés pour empêcher la formulation de conclusions susceptibles de bouleverser l'idée incomplète, partielle et donc erronée, que nous avions (et que nous avons malheureusement encore) de l'histoire mondiale. L'ère des études orientalistes pionnières s'est prolongée jusqu'aux premières décennies du XXe siècle ; Franz Cumont, avec ses publications novatrices sur le mithraïsme et la diffusion des religions orientales au sein de l'Empire romain, en est un parfait exemple.

 

Par la suite,

- le refus de corriger les ignorances, les hypothèses erronées, les visions du monde inadéquates et les récits peu fiables antérieurs à la lumière de nouveaux documents textuels authentiques, antérieurs de 2 000 à 3 000 ans aux archives existantes,

- une conception erronée de l’histoire mondiale,

- l’adoption absurde de valeurs et de principes postérieurs comme universellement valides, et

- la motivation paranoïaque à considérer comme le début conjectural de l’histoire une période de déclin et de corruption survenue environ 3 000 ans après le véritable début de l’histoire humaine…

… ont conduit à une dérive néfaste de la recherche universitaire. C’est pourquoi les conclusions correctes antérieures ont commencé à être progressivement dissimulées, les noms des séries orientalistes ont été modifiés et les disciplines orientalistes ont été maintenues à la marge du monde universitaire, avec un financement minimal et avec une moindre propagation-popularisation des découvertes académiques moindre.

 

Les tenants de la distorsion anglo-saxonne de l'orientalisme se sont efforcés de minimiser l'impact que la majeure partie de la documentation orientaliste publiée pouvait avoir sur les doctrines fondamentales et toxiques du racisme, du colonialisme, du suprémacisme et des préjugés inhumains européens. Ce faisant, ils rencontrèrent une résistance minime ; Martin Bernal, avec son illustre série sur l’Athéna noire, Edward Said, avec son célèbre ouvrage « L’Orientalisme », et plusieurs autres chercheurs ont réfuté avec succès de nombreux aspects de l’orientalisme anglo-saxon contrefait. Cependant, tous ces efforts furent partiels et non coordonnés ; pire encore, ils ne concernaient que quelques aspects de l'immense et crucial problème qui affecte tous les établissements sociopolitiques et éducatifs du monde entier et qui, par conséquent, influence négativement la perception multilatérale du monde actuel.

 

En tout état de cause, il n'appartient pas à un seul individu, même le plus grand orientaliste, de résoudre ce vaste problème, de réfuter les mensonges accumulés et de mettre un terme définitif à la version coloniale anglo-saxonne des humanités fallacieuses. Cette tâche incombe en principe à un immense collège de savants qui, agissant à l'instar de ceux de Napoléon mais en collaboration cette fois avec des collègues russes, chinois, indiens, allemands et autres, posera la pierre tombale tant méritée et irrévocable sur la version coloniale et discriminatoire de l'orientalisme, encore enseignée à travers le monde comme une discipline anti-scientifique et comme des humanités inhumaines. Il est essentiel de souligner ici que l'orientalisme colonial et contrefait est à l'origine de tous les malentendus, confusions, problèmes de communication et conflits pouvant exister entre le monde occidental et le reste du monde. Il affecte également très négativement les relations entre les adeptes des différentes religions.

 

La déformation anglo-saxonne de l'orientalisme fut désastreuse pour les Juifs. Elle contribua à semer la confusion chez un grand nombre de Juifs mizrahim (orientaux), séfarades et ashkénazes quant à leur identité culturelle, leur intégrité intellectuelle et leur conscience historique ; en réalité, les Juifs ont toujours fait partie intégrante de l'Orient. Mais en Europe occidentale et en Amérique du Nord, la montée de l'orientalisme et la mésinterprétation de l'Orient ont transformé les Juifs des XVIIIe et XIXe siècles en citoyens culturellement et intellectuellement altérés, en êtres subalternes perçus comme des éléments orientaux de l'Occident. Cette situation a ouvert la voie à des approches, des théories et des concepts antisémites encore plus graves et profondément enracinés, selon lesquels les Juifs devaient accepter la forme la plus hérétique et pseudo-religieuse du christianisme, à savoir le protestantisme et ses ramifications néfastes et pernicieuses. Ce mouvement farouchement antisémite des sionistes chrétiens trouve son origine dans ce mal.

 

Même les orientalistes juifs ont fini par considérer les anciennes civilisations orientales comme des inspecteurs et des explorateurs étrangers, alors que les anciens Hébreux – et par conséquent les Juifs – sont originaires de Mésopotamie, d'Égypte et d'Iran. De fait, le Talmud est un héritage intellectuel et spirituel entièrement oriental, puisqu'il a été rédigé dans l'Iran arsacide et sassanide. Il ne saurait être « combiné » avec le monde anglo-saxon moderne, construit par la colonisation. Ainsi, les Juifs d'aujourd'hui, sionistes ou non, ont été profondément trompés par des orientalistes anglo-saxons comme Bernard Lewis (lui-même juif), qui n'ont pas compris que (non seulement l'État d'Israël, mais) l'ensemble du judaïsme ne pourrait jamais résoudre les problèmes qu'il a engendrés en Orient en s'y installant (entre les années 1880 et 1948 au moins) en tant qu'Occidentaux.

 

La déformation anglo-saxonne de l'orientalisme fut désastreuse pour les chrétiens. Les calamités et les persécutions subies par les chrétiens orientaux (Araméens syriaques, Coptes, Arméniens, etc.), qu'ils soient monophysites (miaphysites) ou nestoriens, sont entièrement imputables à la version erronée de l'orientalisme colonial anglo-saxon et à tous ces diplomates et hommes d'État d'autres États chrétiens, qui furent dupés à tel point qu'ils n'ont pas su maintenir les populations chrétiennes orientales dans les régions de l'Empire ottoman, de l'Iran qadjar et d'Égypte qui les abritaient. Le plan violemment antichrétien des colonisateurs visait à provoquer un exode sans précédent de ces populations, afin qu'elles arrivent en Occident et deviennent la chair à canon des États et administrations farouchement antichrétiens qu'elles serviraient.

 

Au lieu de cette série de génocides perpétrés par la perfidie de Londres, la France aurait dû défendre scrupuleusement l'émancipation nationale, l'autodétermination et l'indépendance d'un État araméen sur le territoire du Liban, de la Syrie et de l'Irak actuels, avec l'araméen syriaque comme seule langue nationale et comprenant diverses minorités ethniques et religieuses (Yézidis, Druzes, Alaouites, musulmans arabophones, Shabaks, Mandéens, Kurmandjis, Soranis, Ahl-e Haq, etc.). S'appuyant sur les principes fondamentaux des Lumières et de la Révolution françaises, Paris aurait dû contribuer activement à la construction de cette nation en élaborant une histoire nationale des Araméens.

 

La déformation anglo-saxonne de l'orientalisme fut également calamiteuse pour les musulmans. Tous les malheurs qui se sont abattus sur le monde musulman, et par la suite sur d'autres parties du monde, sont exclusivement dus à la version anormale et maligne de l'orientalisme colonial, qui s'oppose radicalement aux idéaux et aux principes des philosophes français du XVIIIe siècle, ainsi qu'à la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789. Imperceptiblement dupés par leurs collègues anglais, les orientalistes français n'ont pas compris qu'en tolérant, parmi les théologiens musulmans ignorants qui se rendaient en Occident à la fin du XIXe et au début du XXe siècle, des versions fausses, corrompues, voire absurdes, du discours théologique anti-ottoman, fondées sur une interprétation totalement erronée du Coran et des hadiths, au lieu d'une critique constructive, d'une réévaluation approfondie de tous les aspects de la civilisation islamique et d'une réaffirmation novatrice des valeurs, concepts et principes fondamentaux de l'islam, ils n'ont toléré que la formation et l'expansion d'un monstre à plusieurs têtes : le sectarisme pseudo-islamique, la politisation de la religion et une forme d'obscurantisme totalitaire bien pire que celui des pires dirigeants musulmans.

 

La véritable tâche de tout orientaliste français serait :

a- la re-familiarisation des musulmans avec leur héritage multiforme ;

b- la redécouverte de leur propre passé, notamment l'âge d'or de la civilisation islamique (qu'ils avaient oublié de manière catastrophique pour eux et pour tous les autres),

c- l'émancipation islamique et la rééducation des musulmans, et

d- l'identification des éléments correspondants, des points communs et des concepts similaires entre la civilisation islamique et les Lumières françaises.

 

Les principes – exprimés différemment (car atteints dans des environnements sociaux distincts) mais fondamentalement identiques – des deux entités culturelles et civilisationnelles (à savoir la civilisation islamique et les Lumières françaises dans leur nature originelle) rapprocheraient alors ces deux mondes à tous égards, car l’échange qui en résulterait aurait un impact considérable sur chacun d’eux de manière très positive, créative et fructueuse, empêchant du même coup la dérive du monde occidental vers la dégénérescence actuelle et la submersion du monde islamique dans une ignorance abjecte, un obscurantisme néfaste, un manque d’éducation, une perte d’identité, des divisions imposées de l’extérieur, une misère socio-économique, une dépendance désastreuse envers ses ennemis les plus féroces et un extrémisme manipulé de l’extérieur.

 

Concernant le monde islamique, la France – hélas – n'a pas compris qu'en réalité, Napoléon n'avait pas perdu à Waterloo, mais que lorsque les orientalistes français, ont été progressivement et imperceptiblement entraînés dans la déformation intentionnelle et erronée, propre à l'interprétation anglo-saxonne, de l'exubérance islamique pour la vie, la sagesse et la spiritualité, qui est à l'origine de l'âge d'or de la civilisation islamique. C’est pourquoi la France n’a pu empêcher le complot pseudo-chrétien, antisémite et satanique des évangéliques, qui est le moyen par lequel le monde entier est insidieusement entraîné dans un tourbillon de destruction et d’extinction. En réalité, la manipulation orientaliste et coloniale anglo-saxonne et la mise en scène du conflit israélo-palestinien ne sont rien d'autre que la projection de leur propre misère sur les musulmans, la radicalisation subséquente de plusieurs groupes islamistes et le portrait néfaste, mais totalement mensonger, de l'islam qu'ils ont forgé. Il convient de souligner ici que la déformation anglo-saxonne de l'orientalisme fut également calamiteuse pour les Parsis, les Hindous, les Bouddhistes, les Confucéens, les Taoïstes et les adeptes -africains, asiatiques et autres- des systèmes traditionnels de spiritualité, de culte et de religion.

 

9- Éliminer l'hellénisme comme un mensonge clivant

Si le classicisme était une chose normale pour la vie intellectuelle de l'Europe occidentale du XVIIe siècle, force est de constater qu'au début du XXe siècle déjà, il constituait un système théorique et académique entièrement obsolète, consécutif à : a) le déchiffrement des hiéroglyphes égyptiens et des écritures cunéiformes iranienne et assyrienne-babylonienne ;

b) l'accès à des millions de textes et de documents des civilisations originelles, qui constituent la première « génération dorée de l'humanité » ;

c) la découverte, l'étude et la compréhension des textes fondamentaux de la sagesse sumérienne, assyrienne-babylonienne, égyptienne, hittite et iranienne ; et

d) la publication des documents anciens les plus importants de Mésopotamie, d'Égypte, d'Anatolie, de Canaan et d'Iran.

 

La connaissance approfondie des civilisations orientales et notre compréhension fine de la vie quotidienne, des activités, des potentialités, des réalisations et de la conception du monde des sociétés hautement civilisées, savamment structurées, intelligemment constituées et universellement définies de Mésopotamie, d'Égypte, d'Anatolie, de Canaan et d'Iran transforment radicalement et annulent irrévocablement la vision du monde antérieure, étroite, inadéquate et manifestement lacunaire, que les Européens occidentaux avaient forgée dès la Renaissance, à partir des seules sources hébraïques (bibliques), grecques et latines anciennes.

 

Plus important encore, les nouvelles découvertes, d'une ampleur sans précédent, constituent des sources véritablement originales et contemporaines des événements qu'elles relatent – ​​en net contraste avec l'Histoire de l'ancien Israël, des Balkans du Sud (faussement nommés « Grèce ») et de la péninsule italienne, qui représente une reconstruction moderne, maladroite et donc peu fiable, fondée sur des sources postérieures et douteuses, prétendument copiées (mais bien souvent déformées, remaniées, voire inventées), à savoir des manuscrits médiévaux.

 

Pire encore, les documents exhumés et/ou déchiffrés annulent et ridiculisent totalement les récits absurdes des prétendus auteurs grecs antiques – ou ceux que leur ont attribués les moines médiévaux qui ont « copié » les manuscrits. La supercherie atteint des proportions démesurées si l'on prend pour exemple les mensonges absurdes compilés par Diodore de Sicile (ou ses copistes ultérieurs) au sujet de l'inscription de Behistun, que Ctésias aurait lue avec l'aide – et en compagnie – de courtisans et d'administrateurs impériaux perses. Alors que cette inscription illustre, en trois écritures cunéiformes déchiffrées (babylonienne, élamite et achéménide iranienne), relate la victoire de Darius sur ses adversaires, l'auteur sicilien fallacieux (qui n'est pas historien) l'a attribuée à la reine assyrienne Shammuramat (Sémiramis) – donc à une civilisation, une langue et une écriture totalement différentes (assyrienne) – qui a vécu et régné pas moins de 300 ans avant Darius.

 

En préservant et en persistant dans l'hellénisme, les imposteurs coloniaux anglais, qu'ils soient hellénistes ou orientalistes, ont transformé les Lumières françaises et les les idéaux de la Révolution française en ténèbres, obscurcissant ainsi la quintessence du génie français et les principes qui ont conduit à l'établissement de la Première République. Sous ce système, il n'y avait pas de politique, mais de gouvernance ; pas de partis, mais la participation populaire ; pas de corruption, mais l'honnêteté ; pas de lassitude, mais l'action ; pas de marécages, mais une terre ferme, de l'air pur et un esprit d'innovation empreint d'humanité.

 

L'illusion de l'hellénisme était absolument nécessaire aux coloniaux anglais pour :

a- maintenir leur mentalité, leurs comportements et leur état d'esprit racistes et inadmissibles ;

b- mettre en œuvre leurs projets sinistres et clivants (dont j'ai déjà parlé) ;

c- diffuser leur suprémacisme malsain et, par conséquent, contaminer les autres, notamment les Français, les Allemands, les Russes et les Italiens ;

d- créer les conditions propices à l'établissement de la fausse division fabriquée de toutes pièces entre « civilisation judéo-chrétienne et islam » ;

e- faire croire à leurs victimes – farouchement opposées les unes aux autres, mais très naïves – (les évangéliques hérétiques, les sionistes pseudo-chrétiens, les sionistes juifs d'un côté et les musulmans de l'autre) qu'elles croient aveuglément, férocement et de façon inquiétante en leur propre victoire « finale », perçue eschatologiquement, sur les autres (ce qu'aucun véritable adepte du judaïsme, du christianisme et de l'islam n'accepterait jamais), et ainsi

f- provoquer la catastrophe nucléaire cataclysmique qui s'ensuit sur tout le continent afro-asiatique.

 

Pour survivre, la France doit se libérer de l'emprise du spectre menaçant de l'hellénisme, en rétablissant pleinement la vision napoléonienne d'un empire universel à la lumière de la sagesse orientale nouvellement acquise et des contributions orientalistes, et en fonction des conditions et des exigences du monde de notre époque – apparemment multipolaire, mais pas encore décolonisé ni désoccidentalisé.

 

10- Éradiquer l'erreur du panarabisme

De même, les orientalistes français, à l'instar des chercheurs d'autres disciplines des sciences humaines et des régions concernées (qui furent la cible de la colonisation occidentale), ont été imperceptiblement dupés par les perfides coloniaux anglo-saxons. Ces derniers, au lieu d'explorer, d'étudier et de décrire objectivement la réalité historique, ont orienté leur approche en fonction de leurs intérêts et ont déformé ou dissimulé la vérité afin de susciter des dissensions absurdes et des conflits vicieux aux niveaux local et régional. Ils ont ainsi transformé des régions entières (Asie du Sud, Asie occidentale et Afrique) et leurs populations autochtones diverses en communautés socialement, éducativement et intellectuellement handicapées, souffrant d'énormes complexes d'infériorité et de mauvais traitements, ce qui a abouti à des affrontements fratricides et à des rixes inutiles. 

 

L'idéologie absurde et l'ivresse pathétique du panarabisme ont été élaborées au début du XXe siècle par des individus ignorants, à l'éducation fallacieuse et déformée, qui ont poursuivi leurs études dans les capitales coloniales. Là, ils ont été insidieusement conduits à une déformation absurde de la compréhension historique, à des illusions désastreuses et à une identité factice. Puis, transformant leur terrible hallucination historique en une idéologie politique absurde, ils ont pu, une fois rentrés chez eux, exercer une influence destructrice sur leurs compatriotes illettrés. C'est ainsi que quelques individus ont engendré le désastre que nous avons observé du Maroc au Yémen en passant par le Soudan au cours du siècle dernier.

 

Le panarabisme constitue un véritable génocide spirituel, car il détruit totalement l'identité nationale authentique de centaines de millions de personnes et engendre un être déformé et inhumain, sans langue, sans continuité historique, sans intégrité culturelle et sans véritable conscience ethnique. Autrement dit, le panarabisme est l'usine qui produit des êtres humains malheureux, prêts pour le massacre orchestré par les colonisateurs anglo-saxons, vils et perfides.

 

En réalité, les Arabes sont peu nombreux et présents uniquement dans certaines régions de la péninsule arabique. Tous ceux que l'on appelle, à tort et délibérément, « Arabes », sont des masses d'automates mentalement déficientes, incultes, désorientées intellectuellement et victimes de manipulations socio-politiques. Ils n'ont ni passé, ni conscience active de leur héritage historique, ni perception culturelle, ni conscience vive de leur identité et de ce qu'elle implique, ni sentiment d'historicité. Ils sont totalement incapables d'agir, sur la scène internationale et géopolitique, comme les descendants incontestables de leurs véritables ancêtres. Ils se comportent comme des êtres dysfonctionnels dont le lien avec leur passé a été brutalement rompu par un ennemi vicieux et impitoyable. Il suffit de les comparer à l'Iran et à la nation iranienne pour comprendre la force érosive et destructrice du panarabisme.

 

Au lieu d'Arabes, on y retrouve :

a- des Berbères, des Touaregs et d'autres peuples africains hamitiques en Algérie, au Maroc, en Mauritanie, au Mali, au Niger, au Tchad et en Libye ;

b- des Carthaginois amalgamés aux Berbères en Tunisie ;

c- des Coptes, des Nubiens (au sud), des Berbères (au nord-ouest), des Bédjas (au sud-est) et des Arabes bédouins (dans la péninsule du Sinaï) en Égypte ;

d- des Nubiens et autres populations nilo-sahariennes (au nord), des Bédjas (à l'est), des Furis et d'autres populations nilo-sahariennes (à l'ouest), et des populations couchitiques orientales apparentées aux Oromos d'Éthiopie (au centre du Soudan) ;

e- des Araméens (de langue syriaque araméenne ou des arabophones) en Syrie, en Irak, au Liban, dans le sud-est de la Turquie, le sud-ouest de l'Iran, au Koweït, au Qatar, aux Émirats arabes unis, en Jordanie, en Palestine, en Israël et dans le nord-ouest de l'Arabie saoudite (quelle que soit leur religion : chrétiens, musulmans, druzes, mandéens, etc.), ainsi que les divers groupes ethno-religieux collectivement, mais à tort, appelés « Kurdes » (notamment les Zaza et les Kurmanji en Turquie, les Kurmanji en Syrie, les Bahdinani, Shabak, Yézidis, Sorani, Faili, Ahl-e Haq, etc. en Irak, et les Mokri, Gorani, Ardalani, Pehlevani, etc. en Iran) ;

f- Les Yéménites et les Omanais à Najran (qui a été illégalement occupée par l'Arabie saoudite), au Yémen, à Hadramaout (qui a été forcée de devenir une province yéménite), à ​​Dhofar (qui a été contrainte de rester à Oman) et à Oman.

 

Les seules populations véritablement arabes se trouvent dans les déserts d'Arabie saoudite. Cela s'explique par le fait qu'au fil des siècles, d'innombrables musulmans ont migré vers le Hedjaz, s'y sont installés et ont contracté des mariages mixtes, modifiant ainsi profondément l'équilibre démographique. Quant aux Arabes des débuts de l'islam qui se sont établis dans diverses régions hors de la péninsule arabique, ils étaient si peu nombreux – comparés aux populations locales – qu'ils ont quasiment disparu, tant sur le plan ethnique et génétique que culturel.

 

Toutes les populations qui parlent les divers dialectes de l'arabe moderne dans les régions susmentionnées ne sont pas arabes, mais autochtones. Du fait de l'islamisation, à un certain moment du passé, elles ont été linguistiquement arabisées, sans pour autant devenir arabes sur le plan ethnique, génétique ou culturel. C'est pourquoi tous ces États ont entrepris à maintes reprises des campagnes d'arabisation successives afin d'éradiquer les langues locales, des cultures profondément ancrées et une répulsion instinctive envers tout élément étranger « arabe ».

 

En réalité, ces processus honteux et tyranniques furent menés par des éléments soumis au pouvoir colonial, obéissant aux règles et aux directives de leurs protecteurs. En ce qui concerne la France, la lente infiltration de l'orientalisme colonial anglo-saxon commença tôt (au XVIIIe siècle), ce qui explique pourquoi elle apparut comme le fer de lance du projet d'arabisation génocidaire. Or, c'était précisément le rôle que les Anglais souhaitaient voir jouer par les Français, et ce projet se solda par un échec total partout. Si toutes ces populations avaient été « arabes », elles n'auraient pas subi le traumatisme des nombreuses campagnes d'arabisation, qui ont entravé toute possibilité de véritable construction nationale.

 

Pour que la France redevienne une grande puissance mondiale, seul un processus de décolonisation fervent peut produire des résultats révolutionnaires, libérant efficacement toutes ces nations du piège actuel des schémas coloniaux et positionnant ingénieusement la France comme le facteur central de la décolonisation mondiale.

 

11- Créer de nombreux alliés régionaux majeurs en corrigeant les erreurs du colonialisme français.

Afin de dissiper les idées fausses, les interprétations erronées, les omissions et les conceptions confuses susmentionnées sur divers sujets, la France devra entreprendre un nouvel effort de rayonnement international en s'appuyant sur l'essentiel des contributions académiques des savants et explorateurs français et en réorientant l'ensemble de son action vers les éléments constitutifs des Lumières, de la Révolution, de la Première République et du Premier Empire. Il ne s'agira assurément ni d'une opération militaire ni d'une manœuvre politique, mais d'un effort académique, intellectuel, éducatif, scientifique et culturel d'envergure pour éradiquer la décadence actuelle et la remplacer par l'ingéniosité humaine. La France mettra ainsi un terme à l'ensemble des concepts absurdes diffusés au cours des 125 dernières années.

 

La France doit créer de nouveaux groupes de pression sociale, intellectuelle et académique, actifs et influents, qui constitueront des outils essentiels et des instruments cruciaux pour lui permettre de mener le processus de décolonisation. Ce processus ouvrira la voie à sa sortie de l'UE et de l'OTAN, ainsi qu'à son adhésion simultanée aux BRICS et à l'OCS.

 

En coordonnant, en promouvant et en mettant en œuvre le programme de décolonisation et de désoccidentalisation auquel aspirent tant de peuples et de pays d'Asie, d'Afrique, d'Europe et d'Amérique, la France réalisera les rêves les plus fous de la Chine, de l'Inde et de la Russie ; mais, simultanément, Paris parviendra à :

a- la dissolution du Royaume-Uni – avec la sécession de l'Écosse, de l'Irlande du Nord et du Pays de Galles, et la réunification subséquente de l'Irlande ;

b- le démantèlement du Canada – avec l'annexion du Québec libre ;

c- l'anéantissement de l'Australie – avec la prise de contrôle progressive par l'Indonésie et la transformation subséquente du territoire australien en une province supplémentaire de Jakarta ; et

d- l'annulation des États-Unis – avec la sécession du Texas et son rattachement au Mexique.

 

Dans la grande marche française pour la décolonisation et l'émancipation mondiale, les principaux alliés régionaux de Paris doivent être :

i- en Afrique : l'Algérie, le Nigéria, le Congo, l'Égypte, le Soudan, la Somalie et le Congo ;

ii- en Asie : la Chine, l'Inde, la Russie, l'Indonésie, le Kazakhstan, l'Ouzbékistan, l'Iran et l'Irak ;

iii- en Amérique : le Mexique, le Brésil, la Colombie et le Pérou ;

iv- en Europe : l'Allemagne, la Roumanie, la Bulgarie, la Macédoine et l'Albanie.

 

Il va de soi que, dans sa démarche de décolonisation, la France devra :

1- bafouer totalement le système actuel, anarchique, du prétendu droit international ; 2- ignorer systématiquement les frontières actuelles partout où les besoins de son projet de décolonisation et de réajustement mondial l'exigent ;

3- nier résolument l'existence d'États qui n'auraient jamais dû exister, tels que l'Abyssinie (fausse Éthiopie), le Pakistan, l'Irak, la Syrie, le Liban, le Maroc, le Mali, le Niger, etc. ;

4- soutenir avec ferveur les revendications de libération nationale, d'autodétermination et d'indépendance de diverses nations, notamment les Berbères, les Touaregs, les Bédjas, les Oromos, les Afars, les Baloutches, etc., et les aider activement à atteindre leurs objectifs au plus vite ; et

5- démanteler et effacer systématiquement le consensus anglo-français colonial antérieur en Afrique.

 

Un pouvoir français entièrement nouveau doit remplacer l'actuel régime, destructeur et dupé (par la perfidie anglo-saxonne), totalement défaitiste et profondément anti-français, qui est totalement non représentatif, incompétent et, en apparence, défaillant. Dès leur arrivée au pouvoir, ils ne doivent nourrir aucune ambition. Le droit international n'existe pas, et n'a jamais existé. Ce terme ridicule est une pseudo-notion ; ses appendices grotesques et son attirail burlesque n'ont jamais été qu'une supercherie anglo-saxonne, un jargon et un épouvantail servant uniquement à tromper les rivaux, duper les alliés et faire chanter les pions.

 

Il n'existait pas de droit international lors des guerres carnatiques.

Il n'existait pas de droit international lors de la Révolution américaine.

Il n'existait pas de droit international lors de la Révolution française.

Il n'existait pas de droit international lors de la campagne d'Égypte.

Il n'existait pas de droit international lors de la guerre franco-prussienne.

Et il n'existe toujours pas de droit international.

 

En réalité, l'histoire de l'humanité se résume clairement et se conclut irrévocablement par l'affirmation suivante : tout acte est incontestablement permis à quiconque, à tout pays, à tout peuple et à toute nouvelle institution désireuse de mettre un terme définitif au fléau colonial anglo-saxon ; plus tôt on le comprendra, mieux ce sera.

 

La racine de tous les problèmes de la France d'aujourd'hui réside dans l'acceptation absurde d'une norme inventée pour détruire la France et tous les grands peuples et États du continent. Seuls les individus et les institutions capables de discernement et de décision résolue, quels qu'en soient le prix et les conséquences, pourront survivre dans les années à venir. Chaque jour qui permet à ce régime illégal, non représentatif, inutile et destructeur de se maintenir nous rapproche un peu plus de la fin de la France.

 

12- Une communauté internationale laïque n'est pas un monde sans foi.

Pour que la France survive dans les années à venir, l'État français doit demeurer le fruit de nombreux combats intellectuels, sociaux et militaires. Si les principes, les idéaux et les pratiques qui ont fait de la France le pays que nous connaissons sont oubliés ou négligés, l'Hexagone cessera tout simplement d'exister. Le conventionnalisme, le conformisme, le conservatisme et le sectarisme n'ont pas leur place dans les instances de décision françaises et, par définition, ne peuvent être tolérés en aucune circonstance ni à aucun niveau.

 

Si la France, le peuple français et les Jacobins devinrent de formidables instruments entre les mains de Napoléon, c'est à cause de l'anticléricalisme résolu qui stimula et revigora les pionniers des Lumières, désireux de dissiper l'influence néfaste des Jésuites et du Vatican. La « fête de l'Être suprême » est l'apogée de toute laïcité. Ce fait illustre pleinement la réalité de tous les établissements laïques ; le concept d'État laïque n'exclut pas, mais au contraire inclut pleinement, la perception humaine du Divin, la piété populaire envers Dieu, la dévotion communale à la divinité suprême, ainsi que la reconnaissance publique de la dimension numineuse de tous les membres de la société. Un État laïque n'est ni le bastion des athées, ni le domaine des impies ; c'est simplement le domaine où aucune distinction doctrinale, théologique ou religieuse ne peut influencer l'organisation et la gouvernance du pays.

 

Avec la fête de l'Être suprême au cœur de la vie spirituelle, intellectuelle, sociale et gouvernementale, la France se rapprochait davantage du modèle césaropapiste d'empire, à l'instar de l'Empire romain d'Orient sous Justinien Ier ou du califat abbasside sous Haroun al-Rachid, que de l'exemple papo-césariste, sinistre et répugnant, de Clovis Ier et de Charlemagne. Cela peut paraître une considération historique, mais elle a un impact direct sur notre monde : c’est le seul moyen d’enrayer la folie propagée à travers le monde par le livre absurde et perfide du professeur Huntington sur le prétendu choc des civilisations. Un monde pour tous n’est ni le lieu d’un dogmatisme théologique intransigeant, ni le théâtre d’une quelconque idéologie woke ou de formes malsaines de sectarisme.

 

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