L'erreur
entraîne inévitablement le désastre. La négligence conduit à la défaite.
L'usage aboutit naturellement à l'inutilité. Et la conclusion logique d'une
longue ascension est une chute brutale. Il est donc tout à fait normal qu'un
État ou un empire florissant connaisse la putréfaction et la décomposition à la
fin. Pire encore, lorsque les choses sont confuses, des récits trompeurs
masquent la vérité et l'on ignore la réalité.
Francophonie et BRICS+ : ces deux cartes montrent comment la France peut remodeler le monde en abandonnant l'Occident anglo-saxon inutile et en menant le mouvement de décolonisation et de désoccidentalisation de tous les Asiatiques, Africains, Latino-Américains et de nombreux Européens.
Sommaire
I. La France, l'Angleterre et le reste du monde
II. L'Union européenne a été prise en otage par l'Angleterre.
III. Le seul ennemi de la France est l'Angleterre
IV. Les fondements d'une nouvelle stratégie mondiale pour la France
1- Ni Est ni Ouest : le monde est un !
2- Ni Nord ni Sud : le monde est un !
3- N'étant pas partie intégrante de la culture et de la civilisation
françaises, le soft power ne sert qu'à détruire la France
4- Ni migrants ni réfugiés !
5- Ni islam extrémiste ni islam modéré !
6- Signer un traité de paix avec l'Allemagne
7- Identifier les principaux alliés de la France : l'Allemagne, la Russie,
l'Iran, l'Inde et la Chine
8- Redresser l'orientalisme occidental !
9- Éliminer l'hellénisme, qui n'est qu'une manœuvre de division
10- Éradiquer l'erreur du panarabisme
11- Créer de nombreux alliés régionaux majeurs en corrigeant les erreurs du
colonialisme français
12- Une communauté internationale laïque ne signifie pas un monde sans foi
I. La France, l'Angleterre et le reste du monde
Après deux siècles d'essor et de gloire sans précédent, l'Espagne et le
Portugal étaient véritablement exsangues. C'était l'époque du Roi Soleil, où la
France, les Pays-Bas et l'Angleterre amorçaient leur ascension fulgurante. Il
est essentiel de noter que les colonisateurs espagnols et portugais n'ont
détruit aucun grand empire historique du prétendu « Monde
antique » ; ils se sont affrontés à eux, mais sans résultat décisif. Au
contraire, les trois empires maritimes d'Europe occidentale, qui se substituèrent
aux puissances maritimes ibériques, héritèrent d'abord des terres nouvellement
acquises du « Nouveau Monde », arbitrairement baptisé ainsi, puis tentèrent de
détruire, démanteler et occuper les territoires de tous les grands empires du
monde antique, à savoir l'Empire ottoman, l'Iran safavide, l'Inde moghole, la
Russie des Romanov et la Chine des Qing.
Ce qui était impossible sur le plan militaire a été tenté sur les plans
culturel, académique, intellectuel, théorique et idéologique, ainsi que
gouvernemental et politique :
si les Moghols avaient été remplacés par les Anglais en Asie du Sud;
et si l’Iran Qajar avait été supplanté par les marionnettes occidentales
que les orientalistes ont baptisées « Pahlavi »;
et si l’Empire ottoman avait mis 125 ans (1798-1923) à se désintégrer
progressivement; …
… la Russie, après 300 ans de division sous les Romanov entre pro-occidentaux
et pro-orientaux, fut soviétisée,
et la Chine, après plus de 250 ans de règne intransigeant des Qing, fut
ravagée par la révolution Xinhai en 1911 et tomba successivement aux mains de
la Société pour la renaissance de la Chine, du Kuomintang, puis des
communistes.
Accepter la notion occidentale de « nation », toute théorie et idéologie
politique qui y est liée, ou encore Marx, Lénine et Staline, relève
effectivement de l'occidentalisation.
La seule approche sensiblement différente s'avéra être celle initiée par
Kemal Atatürk, qui représente une véritable réévaluation locale du progrès
occidental dans les domaines de l'éducation, de la recherche, des sciences, des
technologies et de la gouvernance, ainsi qu'une position critique et sélective
sur les questions insidieusement promues et arbitrairement acceptées en
Occident au cours du siècle dernier, engendrant ainsi les troubles et les
souffrances que nous constatons partout aujourd'hui. Contrairement à Staline,
le fondateur de la République turque n'eut pas besoin de séjourner à Vienne
pour rédiger des propositions pertinentes et essentielles pour son parti.
Parallèlement, et assez tôt, les États-Unis furent fondés sur une partie
des territoires coloniaux anglais d'Amérique du Nord, à une époque où les
Français et les Espagnols occupaient encore la plus grande partie du territoire
actuel des États-Unis. Mais le nouveau pays s'accompagna d'un nouveau système,
ardemment soutenu par de nombreux combattants, militants et intellectuels
français de renom ; ce système constituait un véritable défi (non
seulement aux empires antiques encore existants, mais aussi) aux empires
maritimes émergents de France, des Pays-Bas et d'Angleterre.
Pour être cohérent avec l'Histoire, il faut tenir compte du fait que cette
rivalité interne, ce conflit, cet antagonisme et cette hostilité ont bel et
bien caractérisé le monde occidental au cours des 250 dernières années. Je ne
veux pas dire par là que les États-Unis ont déclaré la guerre à l'Europe ;
la lutte était bien plus subtile et imperceptible, car les promoteurs de deux conceptions
-de vision du monde, de gouvernance, d'organisation sociale, et de
spiritualité- diamétralement opposées s'affrontaient par la guerre secrète,
l'infiltration, la manipulation et la tromperie, dominant tantôt ici, tantôt
accédant au pouvoir là, tout en diffusant constamment ce clivage dans les
territoires anciennement colonisés. De fait, les divers masques idéologiques
qu'ils arboraient leur permettaient de dissimuler leur identité et, bien
souvent, de semer la confusion chez leurs adversaires. En d'autres termes, le
colonialisme ouest-européen a engendré une fracture qui s'est propagée (ou
reproduite) à travers le monde.
Mais les forces invisibles qui ont façonné les États-Unis dans la seconde
moitié du XVIIIe siècle et qui ont subi de nombreuses transformations pour
répondre aux besoins de la confrontation avec leurs ennemis (occidentaux),
existent toujours ; il en va de même pour leurs adversaires. Puisqu'ils
utilisent sans cesse divers États, gouvernements, instances internationales,
partis et dirigeants politiques, entreprises, théories, idéologies,
technologies et – en un mot – tous les moyens possibles dans leur conflit, il
faut s'attendre à ce qu'ils emploient des armes plus puissantes dans leur
antagonisme permanent. Si un pays dominant, qui fut par le passé le moteur de
l'évolution historique, cesse de jouer le rôle qu'il tenait, il sera
progressivement marginalisé.
II. L'Union européenne a été prise en otage par
l'Angleterre.
C’est en partie ce qui est arrivé à la France : après avoir été le
moteur des développements historiques pendant des siècles, le pays semble
aujourd’hui exsangue et superflu. Il en va de même pour l’Angleterre,
l’Allemagne, l’Italie, les Pays-Bas et l’Espagne, qui furent les principaux
leviers de la puissance mondiale pendant des siècles. Pour que la France puisse
se sortir de cette situation, deux conditions préalables sont
nécessaires :
a- Premièrement, il est essentiel que tous les Français comprennent que
lorsque la France atteignit l'apogée de sa puissance sous Louis XIV, l'Union
européenne n'existait pas ; lorsque Napoléon débarqua à Aboukir, près
d'Alexandrie, il n'y arriva pas en tant que représentant d'un groupe de
nations ; et lorsque ses soldats incendièrent Moscou (du 14 au 18
septembre 1812), aucun allié portugais, danois, italien, hongrois, finlandais,
allemand ou polonais ne figurait parmi eux.
En d'autres termes, la France doit d'abord se libérer du mythe
catastrophique de l'Union européenne. Comprenez-moi bien ! Il est clair
que, pris comme projets, la Communauté européenne du charbon et de l'acier
(CECA), puis la Communauté européenne, n'étaient pas mauvaises du tout ;
mais tout projet – majeur ou mineur – lancé dans les circonstances les plus
favorables peut virer au cauchemar s'il est détourné de façon calamiteuse par
un ennemi insidieux, sournois et trompeur. En effet, même le nectar le plus
paradisiaque peut se transformer en venin infernal.
Deuxièmement, aucun pays n'a survécu, et encore moins excellé, sans avoir
préalablement identifié avec précision son véritable ennemi. Faute d'une
identification juste et pertinente de leur adversaire caché mais bien réel, des
pays ont disparu de la surface de la Terre, ne laissant derrière eux que le
souvenir de leur échec fantasmagorique.
Par conséquent, tous les Français devront entreprendre un véritable travail
d'introspection et de réévaluation de l'histoire de France afin de prendre
conscience que :
1- Certaines de leurs réussites nationales et coloniales n'étaient pas
véritablement authentiques (c'est-à-dire dues au génie français et nécessaires
aux intérêts de la France) mais plutôt le fruit du désir, et donc du soutien,
d'un ennemi acharné métamorphosé en allié pour telle ou telle occasion.
Exemple : le mandat français sur la Syrie et le Liban, compte tenu des
termes, des conditions et des circonstances de son élaboration, servait
davantage les intérêts anglais que les véritables intérêts français, encore non
identifiés (nous y reviendrons plus loin).
et
2- Le véritable ennemi de la France ne saurait être identifié à
l'Allemagne, à l'Autriche-Hongrie, à la Russie, à l'Italie, à l'Espagne, à
l'Inde moghole, à l'Empire ottoman ou aux États-Unis ; ces pays n'étaient
que des rivaux ou des adversaires occasionnels ou circonstanciels. Chaque fois
que la France était en guerre contre l'un des empires, royaumes ou États susmentionnés,
c'était soit le fruit d'une machination subtile orchestrée par son véritable
ennemi, soit un événement passager servant les intérêts de cet État hostile, si
aisément démasqué par le capitaine Nemo, incarnation du génie français imaginé
par Jules Verne.
III. Le seul ennemi de la France est l'Angleterre.
Après tout, aucune des guerres ayant opposé la France à l'un des États
mentionnés au paragraphe précédent n'a duré cent ans, mais bien moins. Tout à
fait au contraire, la guerre de Cent Ans (1337-1453) opposa Français et Anglais
pendant plus d'un siècle. Si les deux royaumes suivirent des trajectoires
différentes pendant un certain temps, leur vocation coloniale les mena l'un
contre l'autre dans ce que l'on appelle communément la Seconde Guerre de Cent Ans
(1689-1815).
Au cours des trois derniers siècles, des guerres carnatiques à nos jours,
l'Angleterre a poursuivi la même stratégie anti-française et mis en œuvre
toutes les tactiques qui en découlent. Les axes fondamentaux du plan directeur
mondial de Londres reposent invariablement sur les mesures suivantes :
a- En Europe, les Anglais s'efforcèrent sans cesse, par des machinations,
d'imposer un équilibre qui empêcherait l'émergence d'une grande puissance
continentale. Il va sans dire que leurs pratiques perfides furent
principalement mises en œuvre contre la France (1789-1870), l'Allemagne
(1870-1945) et la Russie (après 1945). Par exemple, lorsque Napoléon III
remporta des succès retentissants pour l'empire colonial français, les Anglais
parvinrent à mobiliser les Prussiens, déclenchant la guerre franco-prussienne.
Plus tard, des tactiques similaires furent employées contre l'Allemagne
impériale (puis nazie), tandis que le mythe du rideau de fer et la soi-disant
guerre froide qui s'ensuivit plongèrent la communauté internationale dans une
illusion inutile – le tout à cause des mensonges, de l'hypocrisie et de
l'inhumanité des Anglais.
b- Dans les domaines de la compétition coloniale, les Anglais ont d'abord
imité les Français, puis ont tenté d'éroder leur autorité au niveau local afin
d'usurper le pouvoir et de supplanter leur ennemi. Cette pratique a fini par
engendrer des guerres, comme en Inde, diverses autres formes de conflit
(Georges Clemenceau et Lloyd George s'affrontèrent lors de la Conférence de
paix de Paris en 1919) ou aboutit à des compromis (comme la crise de Fachoda).
Le fait que les deux pays entretenaient des relations régulières et, à un
certain moment, une relation amicale (« Entente cordiale ») permit
aux Anglais de s'infiltrer progressivement au sein de l'establishment français,
de semer imperceptiblement la confusion parmi les principaux décideurs et de
les détourner des objectifs qui servaient véritablement les intérêts de la
France – au profit de l'Angleterre.
Cette situation a gravement nui aux intérêts de la France ; elle a terni
son image à l'échelle internationale et l'a entraînée dans un bourbier colonial
où Paris a été sans cesse accusée de stratégies, de politiques, de pratiques et
de tactiques ayant gravement porté atteinte aux intérêts de nombreuses nations
à travers le monde. Pire encore, animée d'un antagonisme, intense et incontrôlé,
avec Londres, Paris a livré une interprétation déformée des explorations,
découvertes, recherches et études entreprises dans le cadre et en parallèle de
l'expansion coloniale. Cette distorsion du passé et du patrimoine de tant de
nations ne servait que les intérêts du racisme, du suprémacisme et de
l'impérialisme anglo-saxons. Malheureusement, cette situation a transformé la
France en une copie du colonialisme anglais et a détruit les relations de Paris
avec toutes les nations colonisées, quelle que soit la métropole coloniale,
ainsi qu'avec d'autres pays.
Malgré la maîtrise d'une part importante de l'Afrique, de l'Indochine et
d'un grand nombre d'îles dans tous les océans, et malgré son influence dans de
nombreuses régions d'Europe, la France n'a pas réussi (avant et après la
Première Guerre mondiale) à empêcher l'instauration d'un ordre international
désastreux. Cet ordre, initialement conçu par les Anglais, fut adapté aux
intérêts de la City de Londres et structuré de manière à étouffer, à terme,
toutes les autres nations, y compris la France. Nous constatons aujourd'hui le
caractère désastreux de cet ordre international, et il ne changera pas tant
que :
- les États-Unis n'auront pas éliminé toutes les ramifications de
l'infiltration anglaise, non seulement au sein du prétendu « État
profond », c'est-à-dire l'administration, mais aussi au sein de leur
système éducatif, universitaire et intellectuel, faisant ainsi du pays une
véritable puissance anticoloniale et le réorientant conformément aux principes,
aux valeurs et aux objectifs des Pères fondateurs ;
et/ou
- La France élimine de tous les aspects de la vie sociale et
gouvernementale le racisme, le suprémacisme et l'impérialisme anglo-saxons
imperceptiblement adoptés, ainsi que le point de vue colonial anglais
désastreusement imprégné sur les affaires mondiales, lançant ainsi le premier
mouvement intellectuel, socio-gouvernemental de dé-occidentalisation et de
décolonisation le plus fervent au monde.
Il peut paraître étrange de suggérer à un pays dit « occidental » de mener
le processus mondial de décolonisation et de désoccidentalisation, pourtant si
nécessaire. Mais en réalité, c'est le seul moyen pour le monde entier d'éviter
définitivement la montée d'un anti-occidentalisme (ou sentiment
anti-occidental) savamment orchestré, mais totalement contre-productif et
extrêmement destructeur. Ce sentiment alimente encore le jeu colonial anglais,
car sans éliminer les racines du colonialisme occidental – académique,
intellectuel, éducatif, culturel, socio-économique et politique –, il engendre
des affrontements stériles, des conflits catastrophiques, des guerres inutiles
et un flux incessant de revenus pour les entreprises contrôlées par Wall Street
et la City de Londres. Ce flux de revenus, dans un contexte manifestement sans
risque, est celui où des imbéciles s'affrontent et où des fous tuent des
crétins, ruinant ainsi leurs pays.
IV. Les fondements d'une nouvelle stratégie mondiale pour
la France
Par conséquent, la France doit envisager comment déconstruire efficacement
et de manière bénéfique les mythes, les mensonges, les distorsions, la
dissimulation de la vérité et les omissions qui ont contribué à façonner
l'ordre mondial actuel. Il convient de rappeler que Paris a été contrainte de
participer à cette tromperie et à cette duplicité multiformes, agissant ainsi à
l'encontre des intérêts français aux niveaux local, régional et international.
1- Ni Est ni Ouest : le monde est un !
Toutes les divisions du monde doivent être considérées comme des
perceptions erronées ou des sophismes délibérés et, de ce fait, être éliminées.
La division Est-Ouest est une aberration catastrophique ; ce qui différenciait
l'Europe occidentale du reste du monde ne constitue pas une division entre deux
entités inexistantes, à savoir « Est » et « Ouest ». La relecture erronée du
passé de l'Europe occidentale, qui a eu lieu dans quelques pays européens (du
XIVe au XVIe siècle), était un processus inutile, totalement incompatible avec
les aspirations universalistes de nombreux philosophes français du XVIIIe
siècle, notamment Voltaire ; or, cette vision universelle du monde avait déjà
été attestée dans de nombreuses civilisations et cultures.
Par conséquent, au lieu de diviser absurdement le monde en parties qui ne
semblent s'opposer que superficiellement, les universitaires et intellectuels
français doivent identifier les analogies, les similitudes, les valeurs communes
et leurs diverses expressions entre la tradition française et les autres
traditions, cultures et civilisations à travers le monde.
2- Ni Nord ni Sud : le monde est un !
De même, la division Nord-Sud, vestige calamiteux de la Guerre froide et de
l'émergence erronée du concept arbitraire de « Tiers Monde », doit être
déclarée dénuée de sens et dangereuse. L'essor socio-économique, technologique
et académique des pays comme l'Inde, le Brésil, la Thaïlande, la Malaisie,
l'Afrique du Sud et d'autres encore démontre pleinement que des traits plus
fondamentaux unissent que ne se divisent les pays géographiquement dispersés
des différents continents. Terme totalement péjoratif, l'appellation « Tiers
Monde » incarnait en réalité le jeu colonial britannique contre l'humanité
entière.
En réalité, le terme « Sud global », aujourd'hui largement utilisé,
recouvre un ensemble de pays si vaste et diversifié que la France peut
assurément y être incluse. Il est d'ailleurs toujours préférable de participer
à un groupe auquel on n'appartient pas forcément plutôt que de s'y opposer, au
risque de causer des dommages collatéraux préjudiciables et de se prêter au jeu
d'un ennemi perfide et malveillant.
3- N'étant pas partie intégrante de la culture et de la civilisation françaises,
le soft power ne sert qu'à détruire la France.
Traîtreusement promu comme « élément des valeurs européennes
modernes » et comme composante de la politique française, le prétendu soft
power est une absurdité totalement anhistorique et profondément anti-française.
On ne trouve aucune trace de soft power dans la Chanson de Roland, cette notion
ridicule n'intéressait personne à l'époque de Jeanne d'Arc, personne ne l'a
invoquée comme principe durant la Révolution française, et aucun soldat
français à Verdun ne l'a envisagée comme une alternative possible en 1916.
En réalité, le soft power est exclusivement utile et insidieusement
bénéfique aux puissances dominantes de ce monde, car, en tant que tactique, il
condamne leurs adversaires à une inertie perpétuelle et à une immobilité
désastreuse, assurant ainsi la prolongation de l'ordre mondial actuel, corrompu
et putride, et la décomposition et l'élimination progressives de leurs ennemis.
Pour la France, le soft power est l'arrêt de mort par excellence.
4- Ni migrants ni réfugiés !
Compte tenu de la situation démographique difficile que connaît la France,
il est indéniable que le pays a besoin de main-d'œuvre supplémentaire.
Toutefois, ce besoin n'a rien à voir avec l'opération secrète, orchestrée de
manière criminelle, qui vise à « envoyer des réfugiés étrangers pour détruire
l'Europe ». Les besoins de l'économie française sont totalement différents et
n'ont absolument aucun lien avec cette campagne délibérément orchestrée, qui
consiste à transporter des dizaines de millions d'Asiatiques et d'Africains
sans méfiance vers l'Europe afin d'y semer le trouble. Il est évident
qu'établir un lien entre a) le besoin de Paris en main-d'œuvre supplémentaire
(plusieurs centaines de milliers, voire millions) et b) l'arrivée injustifiée
et non sollicitée de faux réfugiés en Europe relève de la pure paranoïa.
Plus précisément, l'équation susmentionnée est un faux dilemme et une
aberration machiavélique qui menace l'existence même de la France et de
plusieurs autres États occidentaux. Toutefois, puisque cet article se concentre
sur les affaires françaises, je passerai sous silence la question des autres
États européens. En réalité, seul un imbécile, un criminel pervers ou un
diplomate anglais odieux pourrait accepter que, sous prétexte d'un besoin accru
de main-d'œuvre, la France soit « obligée » d'accueillir, et encore moins
d'intégrer, des millions d'individus incompétents, non qualifiés, voire
hostiles. Quoi qu'il en soit, ces nouveaux arrivants ne viennent que parce qu'ils
savent qu'ils s'enrichiront de manière immorale, illégale et injustifiée, grâce
à l'infiltration désastreuse d'agents anglais perfides, anti-français et
anti-européens.
Pire encore est le cas des militants pseudo-islamistes, longtemps victimes
d'une propagande malfaisante financée par l'Arabie saoudite et le Qatar, d'une
intoxication idéologique terroriste des Frères musulmans, d'une éducation
totalement déformée, d'un complexe d'infériorité socio-économique démesuré et
d'un endoctrinement politique paranoïaque. Ils croient naïvement qu'au moyen de
mensonges, de tromperies et d'une haine sournoise, ils « conquerront » et
finiront par islamiser l'Occident.
L'idée d'islamiser d'autres pays est diabolique, surtout lorsque les pays
musulmans sont manifestement les royaumes les plus hostiles à l'islam au monde,
infestés de « princes » homosexuels, de « rois » criminels, d'« émirs »
corrompus, de « présidents » malfaisants, d'« imams » ignorants et de masses
dégradées, obscurantistes et incivilisées. La stratégie ferme de la France, en
tant qu'État laïque, doit être l'élimination physique de tout musulman qui
entend islamiser le pays, conquérir l'Occident et qui refuse l'exemple et les
pratiques laïques de Kemal Atatürk comme seule forme d'islam aux XXe et XXIe
siècles.
Il va de soi que la Constitution française et l'ensemble de la législation
en vigueur doivent être immédiatement réajustées afin de permettre toutes les
mesures nécessaires à cet égard. Tous les ghettos existants sur le territoire
français doivent être déclarés « Territoire national sous occupation
étrangère », envahis militairement, et tous les éléments étrangers
exécutés publiquement et sans pitié.
En alliance avec d'autres grandes puissances, la France doit prendre des
mesures radicales pour renverser brutalement les régimes actuels de Turquie, de
Syrie, d'Irak, d'Arabie saoudite, du Qatar, du Koweït, des Émirats arabes unis,
d'Iran et d'autres pays, afin de transformer en profondeur la région, déloger
les marionnettes du MI6 et du Royaume-Uni et éliminer la menace persistante des
militants pseudo-islamistes.
Néanmoins, même après l'élimination de cette menace majeure, le besoin de
main-d'œuvre supplémentaire persistera et devra être traité de manière efficace
et méthodique. C'est pourquoi un gouvernement français entièrement renouvelé
devra conclure des accords avec la Chine, l'Inde et d'autres États, et, en
s'appuyant sur ces accords bilatéraux, accueillir en France, de la manière la
plus systématique, autant de travailleurs étrangers que nécessaire. Les
modalités de ces accords devront porter sur les détails du séjour, des
communication, du travail et de la rémunération, ainsi que sur la durée des
contrats que les entreprises, l'armée ou l'État français proposeront à ces
personnes, identifiées et reconnues, qui chercheront à améliorer leur niveau de
vie en travaillant en France.
5- Ni islam extrémiste, ni islam modéré !
Un élément important de a) la falsification perfidement orchestrée,
systématiquement diffusée et imposée subrepticement – par l’establishment colonial universitaire anglais – du passé
historique, du patrimoine et des liens entre de nombreuses nations, b) la
distorsion de la perception du monde et des capacités de diverses sociétés nomades ou sédentaires, de
groupes ethniques et de communautés religieuses à travers le monde, et c) la
destruction méthodique des relations entre les Français (et les Européens
continentaux en général) et de nombreuses nations d’Asie et d’Afrique, fut la
représentation académique, intellectuelle et politique erronée de l’islam.
Cette stratégie maléfique a engendré une double confusion, d’abord parmi les
musulmans, puis parmi les non-musulmans.
Cette stratégie monstrueusement inhumaine a subtilement exploité le déclin
spirituel, intellectuel, académique, éducatif, économique et gouvernemental du
monde islamique afin de générer…
a- Chez les musulmans :
1- une position anti-occidentale intransigeante, au lieu d’une
autocritique;
2- Une hostilité superficielle envers les colonisaux – au lieu d'une
redécouverte constructive et d'une réévaluation pertinente de leur propre passé
glorieux et de leur patrimoine exceptionnel ; et
3- Un radicalisme inutile (théologico-idéologique et politique) fondé sur
une incompréhension totale et une ignorance absolue de leur propre héritage
majestueux – au lieu d'une compréhension
approfondie et d'un rejet de leurs propres idées fausses, erreurs et
négligences (formées pendant et à cause de la décadence qui dura quatre
siècles).
b- Chez les non-musulmans :
1- Une identification odieuse de l'islam avec les conditions quasi barbares
d'ignorance qui caractérisaient le musulman moyen de l'époque de la décadence
(jusqu'à nos jours) et avec la haine anti-occidentale légitimement engendrée
par les élites défaillantes (ottomanes, safavides-afsharites-qajares et
mogholes) en raison de leur manque d'autocritique, de redécouverte et de
réhabilitation – au lieu d'une exploration sincère, bienveillante et digne de
confiance de la littérature, de la sagesse, des sciences et de la spiritualité
islamiques négligées et/ou oubliées ;
2- la répétition calamiteuse de la rhétorique cléricale, médiévale et
anti-islamique d'une interprétation délibérément erronée de l'islam – au lieu
d'une analyse perspicace des sources islamiques et d'une attitude compatissante
envers les musulmans des XVIIIe, XIXe et XXe siècles, ce qui impliquerait une
aide franco-occidentale déterminée et résolue (aux musulmans) dans la
redécouverte de l'âge d'or de la civilisation islamique et la récupération de
leur propre identité, caractère et manière islamiques et non occidentales ; et
3- La représentation mensongère et pernicieuse de l'islam comme la religion
d'Abou Bakr, d'Omar ibn al-Khattab, d'Othman ibn Afaan, d'Amr ibn al-As et de
nombreux autres guerriers, de faux musulmans dont les actes désastreux (qui ne
sauraient que conduire et) qui ont en réalité conduit à l'établissement du
califat pseudo-islamique de la dynastie omeyyade – au lieu de la véritable
religion d'Ali, héritier désigné, représentant et successeur du prophète
Mahomet, qui n'a pas participé aux conquêtes hérétiques et pseudo-islamiques
(qui n'ont jamais été exigées ni par Allah ni par son dernier messager), et qui
n'a jamais lancé d'attaque ni d'invasion d'un autre pays pendant son calife de
Médine.
Par cette stratégie malveillante, les musulmans furent délibérément et
odieusement plongés dans les ténèbres au lieu d'être guidés vers la lumière de
leur propre culture, religion et civilisation. Quant aux non-musulmans, ils
furent contraints d'accepter le venin anti-islamique des fanatiques
évangéliques anglo-saxons ou des extrémistes pseudo-chrétiens pro-sionistes, et
de combattre des ennemis fictifs, tels que Don Quichotte, car les musulmans
d'aujourd'hui ne représentent plus le véritable islam, mais sa forme la plus
décadente.
Engloutissant deux (2) milliards de musulmans dans de faux dilemmes
intellectuels, académiques, éducatifs et culturels, une pauvreté abjecte et des
schémas trompeurs de dépendance coloniale, tels furent les moyens par lesquels
l'Angleterre a volé le reste du monde, accumulé des trésors illégaux et
inadmissibles, et n'a cessé d'apporter des guerres, des massacres, des ruines
et des génocides à des gouvernements, des peuples et des pays crédules, inoffensifs,
et sans méfiance.
Outre les manœuvres de division mentionnées précédemment, la stratégie
pernicieuse opposant « musulmans radicaux et modérés » a été lancée durant les
deux dernières décennies du XXe siècle afin de semer la confusion dans le monde
islamique et ailleurs quant aux intentions, aux objectifs, aux projets et aux
modes de vie de deux groupes qui, en réalité, n'existent pas et n'ont jamais
existé, mais se résument malheureusement à de pitoyables automates créés de
toutes pièces dans le seul but de les exterminer.
À cette fin, les coloniaux anglais (invariablement originaires
d'Angleterre, des États-Unis, du Canada ou d'Australie), agissant au niveau
local, ont fabriqué de toutes pièces divers cercles académiques, intellectuels,
économiques et politiques d'élites indigènes qu'ils ont arbitrairement
qualifiées de « modérées » et « radicales », les présentant au reste du monde
comme étant prétendument authentiques, alors qu'elles ne le sont pas (et ne
l'ont jamais été).
Ce que l'on appelle « l'islam modéré » est en réalité composé d'élites
formées et affinées selon différents modèles occidentaux (anglais, américain,
français et italien), qui retournent dans leurs pays respectifs, occupent des
postes importants dans les secteurs public et privé, défendent les intérêts du
pays étranger où elles ont étudié (sauf si elles ont été achetées par un État
rival), et amassent une fortune. Ces gens –là fondent une famille afin de
perpétuer la dépendance et la docilité de leur pays envers la métropole
coloniale. Ce faisant, ces musulmans, qui ont parfois même suivi des cours de
théologie islamique dans leur jeunesse, ne sont que nominalement adeptes de
l'islam, mais essentiellement des esclaves de l'Occident colonial,
principalement anglo-saxon. En fait, ce sont des agnostiques ou des athées,
enclins au rationalisme politique et à l'utilitarisme au point de « justifier »
les crimes les plus abominables et de les présenter comme « corrects », «
décents » et « acceptables » selon leurs « principes islamiques ». Entièrement
matérialistes, d'un consumérisme pathétique et d'un capitalisme idiot, ces
élites désastreuses ne sont qu'une armée d'automates, pions des cliques
anglo-saxonnes qui contrôlent le monde et entraînent la communauté
internationale vers un désastre nucléaire.
Ce qu'on appelle « l'islam radical » est une armée d'ignorants radicalisés
les uns après les autres, imprégnés de la stupidité crasse qui prétend qu'« il
suffit de lire le Coran et les hadiths pour connaître l'islam ». Vous comprenez
donc que lorsque 1400 ans d'histoire (celle d'une multitude de nations, de
cultures et de civilisations aux perceptions et interprétations très diverses
de l'islam, de leurs littératures, philosophies, sciences et écoles
spirituelles) sont réduits à quelques centaines (voire quelques milliers) de
pages, l'ignorance qui en découle, la haine du vrai savoir et de la sagesse
traditionnelle, la grossièreté d'esprit et la vulgarité sentimentale mènent au
fanatisme idéologique le plus extrême (qui n'a rien à voir avec la religion) et
permettent aux pires ennemis de l'islam de manipuler ces faux croyants.
Cette seconde armée d'automates inutiles, persuadés de tout savoir (alors
qu'ils n'en savent rien) et convaincus d'accéder au Paradis en tuant des
humains, est une véritable bombe à retardement entre les mains des services secrets
anglais, américains et israéliens. En réalité, la justesse de mon analyse se
comprend aisément lorsqu'on constate que ces fanatiques n'ont jamais cherché à
exterminer, comme ils auraient dû le faire s'ils avaient été de véritables
musulmans, tous ces « rois », « présidents », « émirs », dirigeants, généraux,
ministres, hommes d'affaires, universitaires, muftis, imams et autres chefs
locaux qui œuvrent sciemment pour les intérêts mortellement anti-islamiques de
Wall Street et de la City de Londres.
Pourtant, ces deux « groupes » partagent une même origine :
le même enseignement, la même prédication, le même sermon et la même
interprétation – totalement erronée – de l’histoire, de la culture, de la
civilisation et de la religion islamiques. Cette interprétation n’est :
– ni la doctrine traditionnelle ottomane, safavide, moghole, etc. ;
– ni un réajustement de ces
doctrines dans le cadre d'une réévaluation de leur compréhension de l’islam en
tant que phénomène spirituel et historique (impliquant ostensiblement une
autocritique) ; mais
- un nouveau système (fondé sur une idéologie occidentale) de voir la
théologie islamique (et, à
travers cette distorsion, la religion islamique elle-même) d'une manière
prétendument actualisée et politiquement affirmée; ce système fut
intentionnellement, méticuleusement et imperceptiblement mis en place par les
orientalistes occidentaux du XIXe siècle afin d'engloutir durablement toutes
les sociétés musulmanes dans un marécage pernicieux de dépendance mentale,
intellectuelle et éducative envers l'Occident, et de les plonger dans un
conflit interne infernal autour d'une modernité perçue à tort et d'une
tradition mal comprise.
C’est pourquoi il paraît aberrant à beaucoup de gens en Occident que des élites
pro-occidentales et des militants anti-occidentaux puissent coexister dans les
mêmes pays musulmans, comme l’Algérie, l’Égypte, la Jordanie, le Pakistan, etc.
En réalité, les prétendus « modérés » et les « radicaux » pseudo-islamistes
sont les deux faces d’une même pièce, car ils découlent d’une même
interprétation – terriblement erronée – de l’héritage islamique et de la
modernité.
Pourtant, les besoins véritables et authentiques de tous les musulmans – et
de tous les adeptes des autres religions dans ces régions – n'ont rien à voir
avec des choix pro-occidentaux superficiels ni avec des positions
anti-occidentales irréfléchies.
En réalité, la désoccidentalisation et la décolonisation exigent et
imposent une recherche, qui doit être menée avec ingéniosité, sur l'identité
intellectuelle, académique, éducative et scientifique, ainsi que de l'intégrité
culturelle et spirituelle, propres aux contextes local et régional de l'islam.
Les musulmans d'aujourd'hui non seulement n'ont pas compris que cette
entreprise colossale est leur priorité absolue, mais ils ont aussi fait preuve
de la naïveté de croire qu'ils pouvaient survivre sans elle.
Mais si l'on avait, par hypothèse, fait intervenir dans ce débat trois
érudits du XVIIe siècle issus des empires ottoman, safavide et moghol, ils
auraient sans doute rejeté avec une inquiétante assurance les muftis, cheikhs,
oulémas et adeptes, qu'ils soient « modérés » ou « radicaux ».
J'ai particulièrement développé ce sujet car il constitue en soi une
question très grave. Il est primordial de l'examiner, même si on le
considère :
- indépendamment des graves troubles que l'arrivée de nombreux migrants
illégaux a causés à la France et aux autres pays d'Europe occidentale ;
- indépendamment de la question préoccupante de la présence de musulmans
sur le territoire français ; et
- indépendamment du problème inévitable engendré par la colonisation
française de nombreux pays musulmans par le passé.
Le plan anglo-saxon prévoyant un affrontement frontal et définitif entre le
monde islamique d'une part, et l'État sioniste d'Israël et ses alliés
occidentaux d'autre part, doit être déjoué et annulé. Non seulement il faut
contraindre le complexe militaro-industriel à vendre moins d'armes et de
systèmes d'armement – et donc à voir
ses revenus fortement réduits –, mais il faut aussi que toutes les nations vivent en
paix et en concorde les unes avec les autres, en écartant une fois pour toutes
l'éventualité de guerres de religion.
À cet égard, la France devrait inscrire sa stratégie vis-à-vis du monde
islamique dans la lignée de l'approche initiée il y a plus d'un siècle par
Kemal Atatürk (notamment le Nutuk, ce célèbre discours de 36 heures prononcé du
15 au 20 octobre 1927 à la Grande Assemblée nationale de Turquie à Ankara). En
outre, Paris devrait utiliser vigoureusement, tant au niveau national
qu'international, et de tirer pleinement parti de la réévaluation académique et
théorique, de l'approche interdisciplinaire et des conclusions novatrices
concernant les sources historiques de l'histoire islamique ancienne, à savoir
une œuvre majeure préparée et formulée avec minutie par les nombreux érudits
qui ont contribué au volumineux « Coran des historiens ». En réalité,
cette publication doit servir de base à la réfutation irrévocable et
indispensable de l'erreur diabolique et perfide que le pseudo-historien «
professeur » Samuel Huntington a lamentablement inventée au sujet du prétendu «
choc des civilisations ».
6- Signer un traité de paix avec l'Allemagne
Rejetant les projets susmentionnés, la France doit entreprendre un nouvel
effort majeur pour remodeler l'Europe et le monde sur une base non coloniale,
fraternelle et égalitaire, totalement exempte de la moindre trace, imprégnation,
distorsion de la vérité ou partialité anglo-saxonne. Le premier axe de la
nouvelle politique étrangère française doit se tourner vers l'Allemagne. Il
était relativement aisé pour nombre de présidents et de gouvernements français
des IVe et Ve Républiques de ne pas signer de traité d'après-guerre avec
l'Allemagne ; mais ce fut une catastrophe pour Paris, car cela alimentait
le même plan anglo-saxon désastreux visant à perpétuer une situation où
l'Allemagne agissait, de fait, comme un État fantôme. Pour bien comprendre la
réalité, il faut d'abord considérer la Première Guerre mondiale, la Seconde
Guerre mondiale, la Guerre froide et la période d'épreuve après 1991 (non pas
comme des événements indépendants et successifs, mais simplement) comme les
étapes du Grand Jeu (lancé au XIXe siècle par l'Angleterre coloniale). Ce jeu
constitue une offensive catastrophique contre le cœur de l'histoire mondiale,
c'est-à-dire l'Asie, menaçant d'extermination non seulement l'humanité, mais
aussi la nature elle-même.
La France doit donc prendre en considération le fait que, concernant son
principal voisin oriental, Bonn, Berlin-Est et Berlin n'ont pas été – dans le
contexte de l'après-Seconde Guerre mondiale – les capitales d'une nation
souveraine, et que tous les hommes politiques et d'État allemands après 1945
ont été des marionnettes des « alliés » qui ont déclaré la guerre à
l'Allemagne, un pays qui est resté ininterrompu en état de guerre avec pas
moins de 50 États depuis la fin théorique de ce théâtre qu'était la Seconde
Guerre mondiale.
Une condition tragi-comique de fonctionnalité, à la fois totalement
mélodramatique et profondément prétentieuse, mais absolument inutile, caractérise
certaines organisations comme l'OSCE et la Cour internationale de Justice de La
Haye. Ces dernières produisent sans cesse des tonnes de mensonges, d'absurdités
et de suppositions grotesques. Toute cette bureaucratie grotesque ne sert qu'un
seul but : camoufler la vérité sur le processus historique du Grand Jeu,
désorienter frauduleusement toutes les nations du monde et faire perdre leur
temps aux grandes puissances jusqu'à ce que la destruction nucléaire finale
s'abatte sur elles, tôt ou tard, sans qu'elles s'y attendent.
Paris n'a ni le temps ni le luxe de poursuivre sa politique actuelle, car
le plan prévoit que la France se désagrège et s'effondre avant l'Allemagne. Le
déclin progressif et la décomposition manifestement imminente du monde
occidental ne sauraient justifier l'hypothèse, illusoire, que le pays puisse se
redresser seul. Pour que la France soit sauvée, Berlin doit devenir un État
pleinement autonome, indépendant et souverain, libre de toute armée étrangère,
de toute base militaire de l'OTAN et de tous éléments traîtres ou hostiles qui,
en se faisant passer pour des hommes politiques, des hommes d'État, des hommes
d'affaires et des universitaires allemands, œuvrent sans relâche à la
destruction de la nation allemande.
Pour élaborer une stratégie totalement inédite et une action radicale et
fructueuse à l'égard de l'Allemagne, un établissement parisien d'avant-garde,
œuvrant pour le salut national, doit se fonder exclusivement sur les faits
suivants :
1- L'Allemagne n'est rien d'autre qu'une zone d'occupation des Alliés ou,
si vous préférez, une entreprise anglo-américaine nommée Deutschland GmbH ;
2- Aucun traité ni accord n'ayant été signé depuis 1945, l'Allemagne est en
état de guerre avec les 50 États alliés, menés (et trompés) par le Royaume-Uni
et les États-Unis ; et surtout
3- Bien avant que la France ne déclare la guerre à l'Allemagne le 3
septembre 1939, plus de six ans avant le lancement officiel de ce spectacle
inhumain qu'est la Seconde Guerre mondiale, une autre entité a publiquement
déclaré la guerre à Berlin à trois reprises :
— Le 1er février 1933 : l’odieux gangster colonial Henry
Morgenthau ;
— Le 24 mars 1933 : « Judea » (un terme qui n’a rien à voir
avec la communauté juive de l’époque -ni celle d'aujourd'hui-, mais qui désigne
une bande de fraudeurs financiers et de criminels coloniaux qui, bien qu’usurpant
l’identité de Juifs, les haïssent, tout comme tous les autres), comme l’affirme
solennellement le journal anglais « Daily Express » (« Judea
déclare la guerre à l’Allemagne ») ; et
— Le 7 août 1933 : Samuel Untermeyer, agent de la Fédération
économique juive mondiale et autre représentant de l'organisation antijuive
« Judée ».
Faisant fi du chaos actuel, qui est effrontément présenté comme
« droit international » par les cruels gangsters qui mènent la
destruction systématique de l'humanité, et le démantelant efficacement, la
France doit agir immédiatement, avec une rapidité fulgurante, surpassant
Napoléon en exploits, et ainsi apporter une aide décisive à la nation
allemande, en envoyant les forces nécessaires pour renverser définitivement le
régime honteux d'après-guerre, qui soumet l'Allemagne à ces paranoïaques
inhumains.
Après avoir instauré un nouvel État libre en France, et avant de crier haut
et fort « Vive le Québec libre ! », les Français doivent entrer en Allemagne
dans un esprit de fraternité, de coopération, de concorde et de détermination
pour aider leurs frères allemands à mettre immédiatement fin à toute présence
de l'OTAN, des États-Unis, du Royaume-Uni et de toute autre puissance étrangère
sur le sol allemand. Aucune ambassade ni délégation anglo-saxonne ne doit
subsister en Allemagne !
7- Identifier les principaux alliés de la France : Allemagne, Russie, Iran,
Inde et Chine.
L’établissement d’un tandem franco-allemand permettra à Paris de réintégrer
l’Europe à l’Asie. À cet égard, il est essentiel de comprendre que les distorsions
anglo-saxonnes en matière de géopolitique et de géostratégie sont dénuées de
fondement scientifique et n’ont été inventées que pour tromper ceux qui y
prêtaient attention. Malgré ses succès outre-mer, qu’il convient de préserver,
la France doit fondamentalement inscrire sa stratégie dans l’unité,
l’indivisibilité et la cohésion du continent afro-asiatique, dont l’Europe
n’est qu’une péninsule. La France est par définition un empire continental, et
c’est ainsi que Napoléon envisageait la mission historique du pays. La raison
en est simple : les empires maritimes n’ont jamais existé ;
lorsqu’ils sont apparus, ils étaient voués à disparaître ; et leur essor,
s’il perdure, est prédestiné à mener inévitablement à la destruction de
l’humanité.
Par conséquent, le bien-être durable, la fraternité inaliénable,
l'intégration permanente, la continuité solide et la synergie efficace de
toutes les nations véritables, des groupes ethnolinguistiques, des peuples et
des communautés doivent constituer la préoccupation majeure de la stratégie
mondiale de la France. Une évaluation fidèle de la réalité géographique et
historique est le seul moyen pour les grandes puissances continentales de
garantir la concorde et la coopération. Les divisions entre États continentaux,
engendrées par des insulaires étrangers et des puissances maritimes odieuses,
doivent être résolues avec rigueur, voire abolies par la force ; en effet,
il ne saurait y avoir d'hostilité entre un État côtier et ses voisins
continentaux. La perversité de la stratégie « l'ennemi de mon ennemi est
mon ami » doit être définitivement rejetée, éradiquée et proscrite dans le
monde entier.
L'alliance franco-allemande avec la Russie constituera le fondement de la
nouvelle Alliance continentale et de l'Union euro-asiatique, première étape
indispensable vers la création d'une nouvelle instance internationale suprême.
Cette dernière mettra fin à la poursuite délibérée et pernicieuse du Grand Jeu
anglo-saxon après 1945, sous divers prétextes (« Guerre froide » et « Nouvel
Ordre Mondial »), et favorisera l'émergence d'une communauté mondiale
décolonisée et désoccidentalisée, où la Justice s'alliera au Savoir, la Vérité
à la Tempérance, et la Fraternité à la Concorde.
La dissociation complète de chaque État de l'establishment religieux local,
la fin de tous les sectarismes religieux, raciaux, idéologiques et politiques,
et le rejet massif du concept fallacieux de multi-alignement permettront à
Paris, Berlin, Moscou, New Delhi et Pékin de lancer cette nouvelle instance
internationale, inaugurant ainsi une ère nouvelle, totalement affranchie des
développements, circonstances, erreurs, projets, guerres, catastrophes et
ruines du passé. L'intégration socio-économique, gouvernementale et
organisationnelle du Nouveau Contrat Mondial devra s'étendre aux sphères
intellectuelle, culturelle, universitaire, éducative, scientifique et
technologique, mettant ainsi un terme définitif aux rivalités stériles et aux
antagonismes catastrophiques en matière d'énergie, de ressources, de finance,
d'économie, de course aux armements et d'avance technologique.
Les conflits et différends, tels que ceux entre la Russie et l'Ukraine,
l'Inde et le Pakistan, la Chine et le Japon, l'Iran et Israël, etc., devront
être résolus en excluant tout facteur extérieur avec la fermeté et la constance
nécessaires. Il est impératif de révéler et de dénoncer que tous ces événements
destructeurs et ces conditions contre-productives n'ont été engendrés que par
l'ingérence de forces périphériques, notamment le Royaume-Uni et les
États-Unis. Leur exclusion totale du continent afro-asiatique sera une
condition sine qua non à la mise en œuvre réussie du Nouveau Contrat Mondial
qui remplacera la Charte des Nations Unies, inefficace et dénuée de sens. De
fait, une nouvelle organisation et un nouveau texte fondateur étaient déjà
nécessaires lorsque l'alliance inhumaine et malfaisante des « volontaires », à
savoir la coalition menée par les États-Unis, a envahi l'Irak. Lorsqu'un
organisme international est incapable de protéger ses États membres, il cesse
d'exister ; et plus tôt il disparaîtra, mieux ce sera.
8- Redressons l'orientalisme occidental !
Vladimir Lénine disait que « Marx a renversé la dialectique de Hegel » ;
aujourd'hui, l'élite intellectuelle française devra « renverser l'orientalisme
». En effet, malgré le travail pionnier, exploratoire et d'investigation des
érudits, déchiffreurs et universitaires français des XVIIIe et XIXe siècles,
les disciplines orientalistes, qui offrirent un accès à des sources originales,
contemporaines aux évènements et accréditées, documentant les plus grands
moments de l'Antiquité et les trésors inégalés de la spiritualité et de
l'intellect humains, ont été progressivement accaparées par le monde
universitaire anglo-saxon défaillant, délibérément déformées et absurdement
adaptées aux besoins coloniaux anglo-américains et à ses prérogatives cachées.
Au lieu de considérer les documents nouvellement exhumés et déchiffrés
comme un patrimoine commun de l'humanité et d'agir en conséquence, les
orientalistes anglais ont cherché à réajuster vicieusement (voire à dénaturer,
si vous préférez) les vestiges matériels, à les déformer monstrueusement selon
leurs idées racistes, suprématistes et colonialistes, ainsi que leurs théories
fallacieuses, et – pire encore – à tenir à l'écart les véritables héritiers
autochtones des civilisations anciennes, en leur faisant comprendre très peu –
voire pas du tout – les implications bouleversantes de ces découvertes quant à
la réécriture impérative de l'histoire mondiale.
Il en résulta un monstre colonial colossal, ou, si l'on préfère, un
orientalisme contrefait, à l'opposé même des grands explorateurs, voyageurs,
érudits, déchiffreurs et auteurs des premiers temps du monde. Ce système
rigide, morbide et sinistre s'opposait frontalement à leur conception du monde,
à leur intégrité morale et à leur rigueur intellectuelle. Contrairement à leurs
aspirations humanistes de partager activement leurs découvertes, leur sagesse
nouvellement acquise et leur compréhension perspicace du passé aux niveaux
local, régional et international, les disciplines scientifiques, instituées
suite aux fouilles, au déchiffrement et à l'accès que nous avons obtenus à des
textes authentiques datant d'avant 2700, 3400 voire 4500 ans, ont été
progressivement traitées et abordées d'une manière profondément
anti-académique, conventionnelle et restrictive.
Pire encore, une approche de plus en plus conservatrice et une réaction
inappropriée face au flot de documents nouveaux et originaux qui commençaient à
être mis au jour ont engendré des concepts racistes et des théories absurdement
antihumanistes. Ces schémas pseudo-intellectuels, sans aucun lien avec le génie
français, furent inventés pour empêcher la formulation de conclusions
susceptibles de bouleverser l'idée incomplète, partielle et donc erronée, que
nous avions (et que nous avons malheureusement encore) de l'histoire mondiale. L'ère
des études orientalistes pionnières s'est prolongée jusqu'aux premières
décennies du XXe siècle ; Franz Cumont, avec ses publications novatrices
sur le mithraïsme et la diffusion des religions orientales au sein de l'Empire
romain, en est un parfait exemple.
Par la suite,
- le refus de corriger les ignorances, les hypothèses erronées, les visions
du monde inadéquates et les récits peu fiables antérieurs à la lumière de
nouveaux documents textuels authentiques, antérieurs de 2 000 à 3 000
ans aux archives existantes,
- une conception erronée de l’histoire mondiale,
- l’adoption absurde de valeurs et de principes postérieurs comme
universellement valides, et
- la motivation paranoïaque à considérer comme le début conjectural de
l’histoire une période de déclin et de corruption survenue environ 3 000
ans après le véritable début de l’histoire humaine…
… ont conduit à une dérive néfaste de la recherche universitaire. C’est
pourquoi les conclusions correctes antérieures ont commencé à être
progressivement dissimulées, les noms des séries orientalistes ont été modifiés
et les disciplines orientalistes ont été maintenues à la marge du monde
universitaire, avec un financement minimal et avec une moindre
propagation-popularisation des découvertes académiques moindre.
Les tenants de la distorsion anglo-saxonne de l'orientalisme se sont
efforcés de minimiser l'impact que la majeure partie de la documentation
orientaliste publiée pouvait avoir sur les doctrines fondamentales et toxiques du
racisme, du colonialisme, du suprémacisme
et des préjugés inhumains européens. Ce faisant, ils rencontrèrent une
résistance minime ; Martin Bernal, avec son illustre série sur l’Athéna
noire, Edward Said, avec son célèbre ouvrage « L’Orientalisme », et
plusieurs autres chercheurs ont réfuté avec succès de nombreux aspects de
l’orientalisme anglo-saxon contrefait. Cependant, tous ces efforts furent
partiels et non coordonnés ; pire encore, ils ne concernaient que quelques
aspects de l'immense et crucial problème qui affecte tous les établissements
sociopolitiques et éducatifs du monde entier et qui, par conséquent, influence
négativement la perception multilatérale du monde actuel.
En tout état de cause, il n'appartient pas à un seul individu, même le plus
grand orientaliste, de résoudre ce vaste problème, de réfuter les mensonges
accumulés et de mettre un terme définitif à la version coloniale anglo-saxonne
des humanités fallacieuses. Cette tâche incombe en principe à un immense
collège de savants qui, agissant à l'instar de ceux de Napoléon mais en collaboration
cette fois avec des collègues russes, chinois, indiens, allemands et autres,
posera la pierre tombale tant méritée et irrévocable sur la version coloniale
et discriminatoire de l'orientalisme, encore enseignée à travers le monde comme
une discipline anti-scientifique et comme des humanités inhumaines. Il est
essentiel de souligner ici que l'orientalisme colonial et contrefait est à
l'origine de tous les malentendus, confusions, problèmes de communication et
conflits pouvant exister entre le monde occidental et le reste du monde. Il
affecte également très négativement les relations entre les adeptes des
différentes religions.
La déformation anglo-saxonne de l'orientalisme fut désastreuse pour les
Juifs. Elle contribua à semer la confusion chez un grand nombre de Juifs
mizrahim (orientaux), séfarades et ashkénazes quant à leur identité culturelle,
leur intégrité intellectuelle et leur conscience historique ; en réalité, les
Juifs ont toujours fait partie intégrante de l'Orient. Mais en Europe occidentale
et en Amérique du Nord, la montée de l'orientalisme et la mésinterprétation de
l'Orient ont transformé les Juifs des XVIIIe et XIXe siècles en citoyens
culturellement et intellectuellement altérés, en êtres subalternes perçus comme
des éléments orientaux de l'Occident. Cette situation a ouvert la voie à des
approches, des théories et des concepts antisémites encore plus graves et
profondément enracinés, selon lesquels les Juifs devaient accepter la forme la
plus hérétique et pseudo-religieuse du christianisme, à savoir le
protestantisme et ses ramifications néfastes et pernicieuses. Ce mouvement
farouchement antisémite des sionistes chrétiens trouve son origine dans ce mal.
Même les orientalistes juifs ont fini par considérer les anciennes
civilisations orientales comme des inspecteurs et des explorateurs étrangers,
alors que les anciens Hébreux – et par conséquent les Juifs – sont originaires
de Mésopotamie, d'Égypte et d'Iran. De fait, le Talmud est un héritage
intellectuel et spirituel entièrement oriental, puisqu'il a été rédigé dans
l'Iran arsacide et sassanide. Il ne saurait être « combiné » avec le
monde anglo-saxon moderne, construit par la colonisation. Ainsi, les Juifs
d'aujourd'hui, sionistes ou non, ont été profondément trompés par des orientalistes
anglo-saxons comme Bernard Lewis (lui-même juif), qui n'ont pas compris que
(non seulement l'État d'Israël, mais) l'ensemble du judaïsme ne pourrait jamais
résoudre les problèmes qu'il a engendrés en Orient en s'y installant (entre les
années 1880 et 1948 au moins) en tant qu'Occidentaux.
La déformation anglo-saxonne de l'orientalisme fut désastreuse pour les
chrétiens. Les calamités et les persécutions subies par les chrétiens orientaux
(Araméens syriaques, Coptes, Arméniens, etc.), qu'ils soient monophysites
(miaphysites) ou nestoriens, sont entièrement imputables à la version erronée
de l'orientalisme colonial anglo-saxon et à tous ces diplomates et hommes
d'État d'autres États chrétiens, qui furent dupés à tel point qu'ils n'ont pas
su maintenir les populations chrétiennes orientales dans les régions de
l'Empire ottoman, de l'Iran qadjar et d'Égypte qui les abritaient. Le plan
violemment antichrétien des colonisateurs visait à provoquer un exode sans
précédent de ces populations, afin qu'elles arrivent en Occident et deviennent
la chair à canon des États et administrations farouchement antichrétiens
qu'elles serviraient.
Au lieu de cette série de génocides perpétrés par la perfidie de Londres,
la France aurait dû défendre scrupuleusement l'émancipation nationale,
l'autodétermination et l'indépendance d'un État araméen sur le territoire du
Liban, de la Syrie et de l'Irak actuels, avec l'araméen syriaque comme seule
langue nationale et comprenant diverses minorités ethniques et religieuses
(Yézidis, Druzes, Alaouites, musulmans arabophones, Shabaks, Mandéens,
Kurmandjis, Soranis, Ahl-e Haq, etc.). S'appuyant sur les principes
fondamentaux des Lumières et de la Révolution françaises, Paris aurait dû
contribuer activement à la construction de cette nation en élaborant une
histoire nationale des Araméens.
La déformation anglo-saxonne de l'orientalisme fut également calamiteuse
pour les musulmans. Tous les malheurs qui se sont abattus sur le monde
musulman, et par la suite sur d'autres parties du monde, sont exclusivement dus
à la version anormale et maligne de l'orientalisme colonial, qui s'oppose
radicalement aux idéaux et aux principes des philosophes français du XVIIIe
siècle, ainsi qu'à la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789. Imperceptiblement
dupés par leurs collègues anglais, les orientalistes français n'ont pas compris
qu'en tolérant, parmi les théologiens musulmans ignorants qui se rendaient en
Occident à la fin du XIXe et au début du XXe siècle, des versions fausses, corrompues,
voire absurdes, du discours théologique anti-ottoman, fondées sur une
interprétation totalement erronée du Coran et des hadiths, au lieu d'une
critique constructive, d'une réévaluation approfondie de tous les aspects de la
civilisation islamique et d'une réaffirmation novatrice des valeurs, concepts
et principes fondamentaux de l'islam, ils n'ont toléré que la formation et
l'expansion d'un monstre à plusieurs têtes : le sectarisme pseudo-islamique, la
politisation de la religion et une forme d'obscurantisme totalitaire bien pire
que celui des pires dirigeants musulmans.
La véritable tâche de tout orientaliste français serait :
a- la re-familiarisation des musulmans avec leur héritage multiforme ;
b- la redécouverte de leur propre passé, notamment l'âge d'or de la
civilisation islamique (qu'ils avaient oublié de manière catastrophique pour
eux et pour tous les autres),
c- l'émancipation islamique et la rééducation des musulmans, et
d- l'identification des éléments correspondants, des points communs et des
concepts similaires entre la civilisation islamique et les Lumières françaises.
Les principes – exprimés différemment (car atteints dans des environnements
sociaux distincts) mais fondamentalement identiques – des deux entités
culturelles et civilisationnelles (à savoir la civilisation islamique et les
Lumières françaises dans leur nature originelle) rapprocheraient alors ces deux
mondes à tous égards, car l’échange qui en résulterait aurait un impact
considérable sur chacun d’eux de manière très positive, créative et fructueuse,
empêchant du même coup la dérive du monde occidental vers la dégénérescence
actuelle et la submersion du monde islamique dans une ignorance abjecte, un
obscurantisme néfaste, un manque d’éducation, une perte d’identité, des
divisions imposées de l’extérieur, une misère socio-économique, une dépendance
désastreuse envers ses ennemis les plus féroces et un extrémisme manipulé de
l’extérieur.
Concernant le monde islamique, la France – hélas – n'a pas compris qu'en
réalité, Napoléon n'avait pas perdu à Waterloo, mais que lorsque les
orientalistes français, ont été progressivement et imperceptiblement entraînés
dans la déformation intentionnelle et erronée, propre à l'interprétation
anglo-saxonne, de l'exubérance islamique pour la vie, la sagesse et la
spiritualité, qui est à l'origine de l'âge d'or de la civilisation islamique. C’est
pourquoi la France n’a pu empêcher le complot pseudo-chrétien, antisémite et
satanique des évangéliques, qui est le moyen par lequel le monde entier est
insidieusement entraîné dans un tourbillon de destruction et d’extinction. En
réalité, la manipulation orientaliste et coloniale anglo-saxonne et la mise en
scène du conflit israélo-palestinien ne sont rien d'autre que la projection de
leur propre misère sur les musulmans, la radicalisation subséquente de
plusieurs groupes islamistes et le portrait néfaste, mais totalement mensonger,
de l'islam qu'ils ont forgé. Il convient de souligner ici que la déformation
anglo-saxonne de l'orientalisme fut également calamiteuse pour les Parsis, les
Hindous, les Bouddhistes, les Confucéens, les Taoïstes et les adeptes
-africains, asiatiques et autres- des systèmes traditionnels de spiritualité,
de culte et de religion.
9- Éliminer l'hellénisme comme un mensonge clivant
Si le classicisme était une chose normale pour la vie intellectuelle de
l'Europe occidentale du XVIIe siècle, force est de constater qu'au début du XXe
siècle déjà, il constituait un système théorique et académique entièrement
obsolète, consécutif à : a) le déchiffrement des hiéroglyphes égyptiens et
des écritures cunéiformes iranienne et assyrienne-babylonienne ;
b) l'accès à des millions de textes et de documents des civilisations
originelles, qui constituent la première « génération dorée de l'humanité » ;
c) la découverte, l'étude et la compréhension des textes fondamentaux de la
sagesse sumérienne, assyrienne-babylonienne, égyptienne, hittite et
iranienne ; et
d) la publication des documents anciens les plus importants de Mésopotamie,
d'Égypte, d'Anatolie, de Canaan et d'Iran.
La connaissance approfondie des civilisations orientales et notre
compréhension fine de la vie quotidienne, des activités, des potentialités, des
réalisations et de la conception du monde des sociétés hautement civilisées,
savamment structurées, intelligemment constituées et universellement définies
de Mésopotamie, d'Égypte, d'Anatolie, de Canaan et d'Iran transforment
radicalement et annulent irrévocablement la vision du monde antérieure,
étroite, inadéquate et manifestement lacunaire, que les Européens occidentaux
avaient forgée dès la Renaissance, à partir des seules sources hébraïques
(bibliques), grecques et latines anciennes.
Plus important encore, les nouvelles découvertes, d'une ampleur sans
précédent, constituent des sources véritablement originales et contemporaines
des événements qu'elles relatent – en net
contraste avec l'Histoire de l'ancien Israël, des Balkans du Sud (faussement nommés « Grèce ») et de
la péninsule italienne, qui représente une reconstruction moderne, maladroite et donc peu
fiable, fondée sur
des sources postérieures
et douteuses, prétendument copiées (mais bien souvent déformées, remaniées,
voire inventées), à savoir des manuscrits médiévaux.
Pire encore, les documents exhumés et/ou déchiffrés annulent et
ridiculisent totalement les récits absurdes des prétendus auteurs grecs
antiques – ou ceux que leur ont attribués les moines médiévaux qui ont « copié
» les manuscrits. La supercherie atteint des proportions démesurées si l'on prend
pour exemple les mensonges absurdes compilés par Diodore de Sicile (ou ses
copistes ultérieurs) au sujet de l'inscription de Behistun, que Ctésias aurait
lue avec l'aide – et en compagnie – de courtisans et d'administrateurs
impériaux perses. Alors que cette inscription illustre, en trois écritures
cunéiformes déchiffrées (babylonienne, élamite et achéménide iranienne), relate
la victoire de Darius sur ses adversaires, l'auteur sicilien fallacieux (qui
n'est pas historien) l'a attribuée à la reine assyrienne Shammuramat
(Sémiramis) – donc à une civilisation, une langue et une écriture totalement
différentes (assyrienne) – qui a vécu et régné pas moins de 300 ans avant
Darius.
En préservant et en persistant dans l'hellénisme, les imposteurs coloniaux
anglais, qu'ils soient hellénistes ou orientalistes, ont transformé les
Lumières françaises et les les idéaux de la Révolution française en ténèbres,
obscurcissant ainsi la quintessence du génie français et les principes qui ont
conduit à l'établissement de la Première République. Sous ce système, il n'y
avait pas de politique, mais de gouvernance ; pas de partis, mais la
participation populaire ; pas de corruption, mais l'honnêteté ; pas de
lassitude, mais l'action ; pas de marécages, mais une terre ferme, de l'air pur
et un esprit d'innovation empreint d'humanité.
L'illusion de l'hellénisme était absolument nécessaire aux coloniaux
anglais pour :
a- maintenir leur mentalité, leurs comportements et leur état d'esprit
racistes et inadmissibles ;
b- mettre en œuvre leurs projets sinistres et clivants (dont j'ai déjà
parlé) ;
c- diffuser leur suprémacisme malsain et, par conséquent, contaminer les
autres, notamment les Français, les Allemands, les Russes et les Italiens ;
d- créer les conditions propices à l'établissement de la fausse division
fabriquée de toutes pièces entre « civilisation judéo-chrétienne et islam » ;
e- faire croire à leurs victimes – farouchement opposées les unes aux
autres, mais très naïves – (les évangéliques hérétiques, les sionistes
pseudo-chrétiens, les sionistes juifs d'un côté et les musulmans de l'autre)
qu'elles croient aveuglément, férocement et de façon inquiétante en leur propre
victoire « finale », perçue eschatologiquement, sur les autres (ce qu'aucun
véritable adepte du judaïsme, du christianisme et de l'islam n'accepterait
jamais), et ainsi
f- provoquer la catastrophe nucléaire cataclysmique qui s'ensuit sur tout
le continent afro-asiatique.
Pour survivre, la France doit se libérer de l'emprise du spectre menaçant
de l'hellénisme, en rétablissant pleinement la vision napoléonienne d'un empire
universel à la lumière de la sagesse orientale nouvellement acquise et des
contributions orientalistes, et en fonction des conditions et des exigences du
monde de notre époque – apparemment multipolaire, mais pas encore décolonisé ni
désoccidentalisé.
10- Éradiquer l'erreur du panarabisme
De même, les orientalistes français, à l'instar des chercheurs d'autres
disciplines des sciences humaines et des régions concernées (qui furent la
cible de la colonisation occidentale), ont été imperceptiblement dupés par les
perfides coloniaux anglo-saxons. Ces derniers, au lieu d'explorer, d'étudier et
de décrire objectivement la réalité historique, ont orienté leur approche en
fonction de leurs intérêts et ont déformé ou dissimulé la vérité afin de
susciter des dissensions absurdes et des conflits vicieux aux niveaux local et
régional. Ils ont ainsi transformé des régions entières (Asie du Sud, Asie
occidentale et Afrique) et leurs populations autochtones diverses en
communautés socialement, éducativement et intellectuellement handicapées,
souffrant d'énormes complexes d'infériorité et de mauvais traitements, ce qui a
abouti à des affrontements fratricides et à des rixes inutiles.
L'idéologie absurde et l'ivresse pathétique du panarabisme ont été
élaborées au début du XXe siècle par des individus ignorants, à l'éducation
fallacieuse et déformée, qui ont poursuivi leurs études dans les capitales
coloniales. Là, ils ont été insidieusement conduits à une déformation absurde
de la compréhension historique, à des illusions désastreuses et à une identité
factice. Puis, transformant leur terrible hallucination historique en une
idéologie politique absurde, ils ont pu, une fois rentrés chez eux, exercer une
influence destructrice sur leurs compatriotes illettrés. C'est ainsi que
quelques individus ont engendré le désastre que nous avons observé du Maroc au
Yémen en passant par le Soudan au cours du siècle dernier.
Le panarabisme constitue un véritable génocide spirituel, car il détruit
totalement l'identité nationale authentique de centaines de millions de
personnes et engendre un être déformé et inhumain, sans langue, sans continuité
historique, sans intégrité culturelle et sans véritable conscience ethnique.
Autrement dit, le panarabisme est l'usine qui produit des êtres humains
malheureux, prêts pour le massacre orchestré par les colonisateurs
anglo-saxons, vils et perfides.
En réalité, les Arabes sont peu nombreux et présents uniquement dans certaines
régions de la péninsule arabique. Tous ceux que l'on appelle, à tort et
délibérément, « Arabes », sont des masses d'automates mentalement déficientes,
incultes, désorientées intellectuellement et victimes de manipulations
socio-politiques. Ils n'ont ni passé, ni conscience active de leur héritage
historique, ni perception culturelle, ni conscience vive de leur identité et de
ce qu'elle implique, ni sentiment d'historicité. Ils sont totalement incapables
d'agir, sur la scène internationale et géopolitique, comme les descendants
incontestables de leurs véritables ancêtres. Ils se comportent comme des êtres
dysfonctionnels dont le lien avec leur passé a été brutalement rompu par un
ennemi vicieux et impitoyable. Il suffit de les comparer à l'Iran et à la
nation iranienne pour comprendre la force érosive et destructrice du
panarabisme.
Au lieu d'Arabes, on y retrouve :
a- des Berbères, des Touaregs et d'autres peuples africains hamitiques en
Algérie, au Maroc, en Mauritanie, au Mali, au Niger, au Tchad et en
Libye ;
b- des Carthaginois amalgamés aux Berbères en Tunisie ;
c- des Coptes, des Nubiens (au sud), des Berbères (au nord-ouest), des
Bédjas (au sud-est) et des Arabes bédouins (dans la péninsule du Sinaï) en
Égypte ;
d- des Nubiens et autres populations nilo-sahariennes (au nord), des Bédjas
(à l'est), des Furis et d'autres populations nilo-sahariennes (à l'ouest), et des
populations couchitiques orientales apparentées aux Oromos d'Éthiopie (au
centre du Soudan) ;
e- des Araméens (de langue syriaque araméenne ou des arabophones) en Syrie,
en Irak, au Liban, dans le sud-est de la Turquie, le sud-ouest de l'Iran, au Koweït,
au Qatar, aux Émirats arabes unis, en Jordanie, en Palestine, en Israël et dans
le nord-ouest de l'Arabie saoudite (quelle que soit leur religion :
chrétiens, musulmans, druzes, mandéens, etc.), ainsi que les divers groupes
ethno-religieux collectivement, mais à tort, appelés « Kurdes »
(notamment les Zaza et les Kurmanji en Turquie, les Kurmanji en Syrie, les
Bahdinani, Shabak, Yézidis, Sorani, Faili, Ahl-e Haq, etc. en Irak, et les
Mokri, Gorani, Ardalani, Pehlevani, etc. en Iran) ;
f- Les Yéménites et les Omanais à Najran (qui a été illégalement occupée
par l'Arabie saoudite), au Yémen, à Hadramaout (qui a été forcée de devenir une
province yéménite), à Dhofar (qui a été contrainte de rester à Oman) et à Oman.
Les seules populations véritablement arabes se trouvent dans les déserts
d'Arabie saoudite. Cela s'explique par le fait qu'au fil des siècles,
d'innombrables musulmans ont migré vers le Hedjaz, s'y sont installés et ont
contracté des mariages mixtes, modifiant ainsi profondément l'équilibre
démographique. Quant aux Arabes des débuts de l'islam qui se sont établis dans
diverses régions hors de la péninsule arabique, ils étaient si peu nombreux –
comparés aux populations locales – qu'ils ont quasiment disparu, tant sur le
plan ethnique et génétique que culturel.
Toutes les populations qui parlent les divers dialectes de l'arabe moderne
dans les régions susmentionnées ne sont pas arabes, mais autochtones. Du fait
de l'islamisation, à un certain moment du passé, elles ont été linguistiquement
arabisées, sans pour autant devenir arabes sur le plan ethnique, génétique ou
culturel. C'est pourquoi tous ces États ont entrepris à maintes reprises des
campagnes d'arabisation successives afin d'éradiquer les langues locales, des
cultures profondément ancrées et une répulsion instinctive envers tout élément
étranger « arabe ».
En réalité, ces processus honteux et tyranniques furent menés par des
éléments soumis au pouvoir colonial, obéissant aux règles et aux directives de
leurs protecteurs. En ce qui concerne la France, la lente infiltration de
l'orientalisme colonial anglo-saxon commença tôt (au XVIIIe siècle), ce qui
explique pourquoi elle apparut comme le fer de lance du projet d'arabisation
génocidaire. Or, c'était précisément le rôle que les Anglais souhaitaient voir
jouer par les Français, et ce projet se solda par un échec total partout. Si
toutes ces populations avaient été « arabes », elles n'auraient pas subi le
traumatisme des nombreuses campagnes d'arabisation, qui ont entravé toute
possibilité de véritable construction nationale.
Pour que la France redevienne une grande puissance mondiale, seul un
processus de décolonisation fervent peut produire des résultats
révolutionnaires, libérant efficacement toutes ces nations du piège actuel des
schémas coloniaux et positionnant ingénieusement la France comme le facteur
central de la décolonisation mondiale.
11- Créer de nombreux alliés régionaux majeurs en corrigeant les erreurs du
colonialisme français.
Afin de dissiper les idées fausses, les interprétations erronées, les
omissions et les conceptions confuses susmentionnées sur divers sujets, la
France devra entreprendre un nouvel effort de rayonnement international en
s'appuyant sur l'essentiel des contributions académiques des savants et
explorateurs français et en réorientant l'ensemble de son action vers les
éléments constitutifs des Lumières, de la Révolution, de la Première République
et du Premier Empire. Il ne s'agira assurément ni d'une opération militaire ni
d'une manœuvre politique, mais d'un effort académique, intellectuel, éducatif,
scientifique et culturel d'envergure pour éradiquer la décadence actuelle et la
remplacer par l'ingéniosité humaine. La France mettra ainsi un terme à
l'ensemble des concepts absurdes diffusés au cours des 125 dernières années.
La France doit créer de nouveaux groupes de pression sociale,
intellectuelle et académique, actifs et influents, qui constitueront des outils
essentiels et des instruments cruciaux pour lui permettre de mener le processus
de décolonisation. Ce processus ouvrira la voie à sa sortie de l'UE et de
l'OTAN, ainsi qu'à son adhésion simultanée aux BRICS et à l'OCS.
En coordonnant, en promouvant et en mettant en œuvre le programme de
décolonisation et de désoccidentalisation auquel aspirent tant de peuples et de
pays d'Asie, d'Afrique, d'Europe et d'Amérique, la France réalisera les rêves
les plus fous de la Chine, de l'Inde et de la Russie ; mais, simultanément,
Paris parviendra à :
a- la dissolution du Royaume-Uni – avec la sécession de l'Écosse, de
l'Irlande du Nord et du Pays de Galles, et la réunification subséquente de
l'Irlande ;
b- le démantèlement du Canada – avec l'annexion du Québec libre ;
c- l'anéantissement de l'Australie – avec la prise de contrôle progressive
par l'Indonésie et la transformation subséquente du territoire australien en
une province supplémentaire de Jakarta ; et
d- l'annulation des États-Unis – avec la sécession du Texas et son
rattachement au Mexique.
Dans la grande marche française pour la décolonisation et l'émancipation
mondiale, les principaux alliés régionaux de Paris doivent être :
i- en Afrique : l'Algérie, le Nigéria, le Congo, l'Égypte, le Soudan, la
Somalie et le Congo ;
ii- en Asie : la Chine, l'Inde, la Russie, l'Indonésie, le Kazakhstan,
l'Ouzbékistan, l'Iran et l'Irak ;
iii- en Amérique : le Mexique, le Brésil, la Colombie et le Pérou ;
iv- en Europe : l'Allemagne, la Roumanie, la Bulgarie, la Macédoine et
l'Albanie.
Il va de soi que, dans sa démarche de décolonisation, la France devra :
1- bafouer totalement le système actuel, anarchique, du prétendu droit
international ; 2- ignorer systématiquement les frontières actuelles partout où
les besoins de son projet de décolonisation et de réajustement mondial
l'exigent ;
3- nier résolument l'existence d'États qui n'auraient jamais dû exister,
tels que l'Abyssinie (fausse Éthiopie), le Pakistan, l'Irak, la Syrie, le
Liban, le Maroc, le Mali, le Niger, etc. ;
4- soutenir avec ferveur les revendications de libération nationale,
d'autodétermination et d'indépendance de diverses nations, notamment les
Berbères, les Touaregs, les Bédjas, les Oromos, les Afars, les Baloutches,
etc., et les aider activement à atteindre leurs objectifs au plus vite ; et
5- démanteler et effacer systématiquement le consensus anglo-français
colonial antérieur en Afrique.
Un pouvoir français entièrement nouveau doit remplacer l'actuel régime,
destructeur et dupé (par la perfidie anglo-saxonne), totalement défaitiste et
profondément anti-français, qui est totalement non représentatif, incompétent
et, en apparence, défaillant. Dès leur arrivée au pouvoir, ils ne doivent
nourrir aucune ambition. Le droit international n'existe pas, et n'a jamais
existé. Ce terme ridicule est une pseudo-notion ; ses appendices
grotesques et son attirail burlesque n'ont jamais été qu'une supercherie
anglo-saxonne, un jargon et un épouvantail servant uniquement à tromper les
rivaux, duper les alliés et faire chanter les pions.
Il n'existait pas de droit international lors des guerres carnatiques.
Il n'existait pas de droit international lors de la Révolution américaine.
Il n'existait pas de droit international lors de la Révolution française.
Il n'existait pas de droit international lors de la campagne d'Égypte.
Il n'existait pas de droit international lors de la guerre
franco-prussienne.
Et il n'existe toujours pas de droit international.
En réalité, l'histoire de l'humanité se résume clairement et se conclut
irrévocablement par l'affirmation suivante : tout acte est
incontestablement permis à quiconque, à tout pays, à tout peuple et à toute
nouvelle institution désireuse de mettre un terme définitif au fléau colonial
anglo-saxon ; plus tôt on le comprendra, mieux ce sera.
La racine de tous les problèmes de la France d'aujourd'hui réside dans
l'acceptation absurde d'une norme inventée pour détruire la France et tous les
grands peuples et États du continent. Seuls les individus et les institutions
capables de discernement et de décision résolue, quels qu'en soient le prix et
les conséquences, pourront survivre dans les années à venir. Chaque jour qui
permet à ce régime illégal, non représentatif, inutile et destructeur de se
maintenir nous rapproche un peu plus de la fin de la France.
12- Une communauté internationale laïque n'est pas un monde sans foi.
Pour que la France survive dans les années à venir, l'État français doit
demeurer le fruit de nombreux combats intellectuels, sociaux et militaires. Si
les principes, les idéaux et les pratiques qui ont fait de la France le pays
que nous connaissons sont oubliés ou négligés, l'Hexagone cessera tout
simplement d'exister. Le conventionnalisme, le conformisme, le conservatisme et
le sectarisme n'ont pas leur place dans les instances de décision françaises
et, par définition, ne peuvent être tolérés en aucune circonstance ni à aucun
niveau.
Si la France, le peuple français et les Jacobins devinrent de formidables
instruments entre les mains de Napoléon, c'est à cause de l'anticléricalisme
résolu qui stimula et revigora les pionniers des Lumières, désireux de dissiper
l'influence néfaste des Jésuites et du Vatican. La « fête de l'Être suprême »
est l'apogée de toute laïcité. Ce fait illustre pleinement la réalité de tous
les établissements laïques ; le concept d'État laïque n'exclut pas, mais
au contraire inclut pleinement, la perception humaine du Divin, la piété
populaire envers Dieu, la dévotion communale à la divinité suprême, ainsi que
la reconnaissance publique de la dimension numineuse de tous les membres de la
société. Un État laïque n'est ni le bastion des athées, ni le domaine des
impies ; c'est simplement le domaine où aucune distinction doctrinale,
théologique ou religieuse ne peut influencer l'organisation et la gouvernance
du pays.
Avec la fête de l'Être suprême au cœur de la vie spirituelle,
intellectuelle, sociale et gouvernementale, la France se rapprochait davantage
du modèle césaropapiste d'empire, à l'instar de l'Empire romain d'Orient sous
Justinien Ier ou du califat abbasside sous Haroun al-Rachid, que de l'exemple
papo-césariste, sinistre et répugnant, de Clovis Ier et de Charlemagne. Cela
peut paraître une considération historique, mais elle a un impact direct sur
notre monde : c’est le seul moyen d’enrayer la folie propagée à travers le
monde par le livre absurde et perfide du professeur Huntington sur le prétendu
choc des civilisations. Un monde pour tous n’est ni le lieu d’un dogmatisme
théologique intransigeant, ni le théâtre d’une quelconque idéologie woke ou de
formes malsaines de sectarisme.
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